Le synode des évêques va se conclure dimanche 25 octobre. Les Pères synodaux ne semblent pas plus près de résoudre leurs conflits autour des enjeux de la famille aujourd'hui qu'il y a un an. Un des principaux points d’achoppement est l’accès à la communion pour les catholiques divorcés remariés qui ne disposent pas d’une annulation de leur premier mariage. Une autre controverse réside dans le langage à utiliser quand on parle des homosexuels. Le pape et les évêques dénoncent le fait que nombre de médias ne se concentrent que sur l’homosexualité et le divorce. Reste que c'est bien autour de ces thèmes que se concentrent les conflits entre les évêques. Peu de désaccord portent sur les autres questions.
Entre le moment où une personne est guérie et celui où sa guérison est reconnue par l’Église comme miraculeuse, une procédure longue et complexe est entreprise. Y sont impliquées et la médecine et la hiérarchie catholique. Regard sur les cas de Lourdes.
Antonio Spadaro[1] a participé au synode extraordinaire sur la famille (octobre 2014) en qualité de membre nommé par le pape. Observateur privilégié des questionnements de l’Eglise en sa qualité de directeur d’une revue jésuite italienne, il revient ici sur la liberté de parole et le dynamisme qui a caractérisé le synode, et sur la transparence avec laquelle le compte-rendu final des débats a été rédigé.
A l’ouverture de la 68e Assemblée de la Conférence épiscopale italienne, le 18 mai passé, le pape François a demandé aux évêques de ne pas être des « pilotes », mais plutôt des vrais « pasteurs » [PAPE FRANCOIS, Discours à la 68° Assemblée générale de la Conférence épiscopale italienne, 18 mai 2015]. A plusieurs reprises, le Pontife a appelé à être « évêques pasteurs, et non princes », en utilisant des images qui étaient déjà siennes au temps où il était en charge de son ancien diocèse.
Lors de l’homélie prononcée au cours de la messe inaugurale de son pontificat, le 19 mars 2013, le nouveau pape François déclarait : « La protection de l’ensemble de la création … est un service auquel l’évêque de Rome est appelé. » Il suivait en cela la ligne ouverte par Paul VI déjà, qui, dans sa lettre apostolique Rerum novarum de 1971, invitait solennellement les chrétiens à envisager des chemins neufs pour « prendre en responsabilité, avec les autres hommes, un destin désormais commun ».
"Laudato si‘ – loué sois-tu": les mots du refrain de saint François d’Assise sont les premiers et les derniers du texte. La louange de la terre ou, dit en termes chrétiens : de la création de Dieu, constitue le cadre, la motivation et le but de la lettre encyclique du Pape François sur la sauvegarde de la maison commune. La maison commune est notre terre. Elle est notre sœur et notre mère. Louée soit-elle, mère terre. L’encyclique traite de l’écologie dans une perspective mondiale, elle parle donc de la maison qui est notre terre. Le Pape s’adresse expressément à tous les humains et pas seulement aux catholiques. Car la vie sur notre planète et le futur de la terre sont l’affaire de tous.
L'encyclique du pape François "Laudato Si" est officiellement publiée. Ce texte magistériel est « une invitation urgente à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l’avenir de la planète ».
Vous pouvez le trouver en différentes langues sur le site du Vatican ou dans les PDF attachés ci-dessous.
Après Jean Paul II et Benoît XVI, plus mystiques ou théologiques, j’ai pour la première fois l’impression que le pape me parle en directeur, supérieur, confesseur, maître de conscience, guide spirituel. Il me parle comme à un fils ou à un petit-fils ; à un fils spirituel en tout cas.
Les témoignages présentés dans ce numéro laissent penser, avec juste raison, que le prêtre suisse n’a plus rien de clérical. Car aucun ne chercherait à diriger politiquement la société.
Le prêtre aujourd’hui semble avoir revêtu le vêtement que saint Vincent de Paul exigeait des Filles de la Charité rassemblées dans la Congrégation religieuse qu’il venait de fonder : s’habiller comme les jeunes filles modestes de leur temps, servir les pauvres en passant inaperçues. C’est sans aucun doute dans cet esprit que notre pape François répondit à un journaliste laïc qui l’interviewait : « Quand j’ai face à moi quelqu’un de clérical, je deviens automatiquement anticlérical. Le cléricalisme ne devrait rien avoir à faire avec le christianisme. »
La « rue des prêtres » se trouve dans la petite ville de Yenne en France, sur le chemin de Compostelle. Elle date certainement d’une époque où il devait y avoir des moines, puisque dans l’église se trouvent des stalles. C’est un joli clin d’oeil pour silloner la réflexion autour du ministère sacerdotal.
Je suis prêtre depuis dix-huit ans. L’âge de la majorité ? C’est le temps où l’on cesse enfin d’être considéré comme un « jeune prêtre ». Un temps bien trop court encore pour tirer des bilans et faire valoir une expérience, mais assez long déjà pour considérer avec un peu de distance le port d’où l’on est parti.
Le pape François « twitte ». Il le fait même presque tous les jours. Il demande également aux prêtres d’être présents à la périphérie. C’est en m’appuyant sur ces deux points que j’essaie, à mon humble manière, d’être un prêtre « selon le pape François ».