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Eglises

vendredi, 06 juin 2003 02:00

Croatie, l'Eglise en mutation

Le voyage du pape en Croatie (5 au 9 juin 2003) et celui prévu en Bosnie-Herzégovine (22 juin) offrent à l'Eglise catholique de ces Républiques l'opportunité de se profiler sur la scène internationale. Le jésuite croate Ivica Musa présente ici l'Eglise de Croatie, ses difficultés, sa vitalité.
J'observe mon Eglise, celle que j'aime et que je sers. En notant certains symptômes, je me demande si elle n'est pas atteinte de schizophrénie.1 Je me limiterai à ausculter sa pratique de trois sacrements, tels qu'ils sont vécus chez nous. Je m'inquiète et je m'interroge.
dimanche, 06 avril 2003 02:00

Mourir est chose sérieuse

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En Suisse, comme dans d'autres pays, il est beaucoup question d'euthanasie. Des voix s'élèvent pour demander de nouvelles dispositions légales en vue de décriminaliser la mort sur demande. Le Parlement en discute et dans un avenir plus ou moins proche le peuple devra se prononcer. Les évêques suisses se sont engagés dans le débat en publiant une importante lettre pastorale sur le sujet. Tout en rappelant l'interdiction biblique de tuer un innocent, ils proposent leur conception de la vie et de la mort. Nous présentons ici les grandes lignes de leur réflexion.
samedi, 30 novembre 2002 01:00

Medjugorje : éléments de discernement

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Qui n'a pas entendu parler de Medjugorje, la bourgade aux innombrables apparitions ? L'Eglise catholique reste très réticente face au phénomène et, au cours de sa visite en Bosnie-Herzégovine, le pape, pèlerin habituel des cités mariales, ne se rendra pas à Medjugorje. Même si de nombreuses personnes en reviennent bouleversées par une expérience de piété, le caractère surnaturel des «apparitions» n'est pas prouvé. Un éminent théologien croate propose une analyse des faits et des éléments de discernements.
Dans sa précédente édition, notre revue a publié la première partie d'un important article du théologien Michel Legrain sur la question du sacrement du mariage, notamment sur l'origine de son contrôle par l'Eglise. Dans cette seconde partie, l'auteur analyse les incohérences auxquelles cette pratique aboutit aujourd'hui et en appelle à une pastorale officielle plus adaptée.
Pour l'Eglise catholique, un baptisé ne peut se marier que sacramentellement ; tout engagement matrimonial entre deux baptisés constitue un sacrement. D'où l'ambiguïté de certains couples de baptisés catholiques qui ne souhaitent pas s'engager par leur mariage à une vie ecclésiale et sacramentelle, et les difficultés sans nombre au moment d'un divorce ou d'un remariage. Mais il n'en a pas toujours été ainsi. Ce n'est qu'au terme d'une lente évolution et de tensions entre pouvoir civil et ecclésiastique que le mariage a été considéré comme un sacrement contrôlé par l'Eglise. Le théologien Michel Legrain, spécialiste des questions du mariage, analyse ici l'évolution de la pratique ecclésiale du mariage, les incohérences auxquelles elle aboutit aujourd'hui, et esquisse quelques pistes pour une pratique pastorale plus adaptée. Ecrit dans une perspective française, l'article garde toute sa pertinence pour la Suisse, dont la législation est pratiquement identique. Etant donné l'importance de cet article et sa longueur, nous le publions en deux parties (deuxième volet, en décembre).
dimanche, 06 octobre 2002 02:00

Le concile de l'ouverture

Il existe dans l'Eglise catholique une nostalgie de Vatican II. Est-elle justifiée ? Et que signifie-t-elle ? Au moment où, à la surprise générale, Jean XXIII annonça la convocation d'un nouveau concile - c'était en janvier 1959 - il lui assigna deux buts majeurs : adapter l'Eglise romaine au monde d'aujourd'hui (l'«aggiornamento») et ouvrir la voie à la recomposition de l'unité chrétienne. Où en est-on ?
dimanche, 06 octobre 2002 02:00

Espérance et joie

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Le 11 octobre 1962, Jean XXIII, entouré d'une cohorte de 2 300 évêques, sur les 2 908 qui ont été convoqués à Rome, ouvre solennellement le concile oecuménique de Vatican II. Personne, à cet instant, ne sait réellement dans quelle aventure l'Eglise catholique romaine s'engage. L'initiative personnelle de Jean XXIII, prise en 1959, a «soufflé» les cardinaux et l'opinion publique tout entière. De son côté, la curie romaine est entrée dans le processus conciliaire avec un esprit de profond scepticisme, voire en état de résistance. Dans les bureaux romains, la consigne était claire : «Non à l'aventure !» Le concile devait être terminé avant Noël de la même année : il avait à peine trois mois de travail devant lui. Il s'achèvera en fait le 8 décembre 1965.
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