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mercredi, 22 août 2018 10:57

Au château de Sylvoisal

hors commerce sylvoisalAprès Forêt silencieuse, ce livre-fleuve sorti en 2017, Sylvoisal fait paraître, coup sur coup, deux textes courts, toujours aux éditions Cadratin: un recueil de poésie et un récit en prose, deux livres si différents dans le genre, les thèmes et les sentiments exprimés qu'il est saisissant de les comparer.

Pour le lecteur fidèle de Sylvoisal, on est en terrain connu. Pour les autres, on va à la découverte d'une œuvre inépuisable en variations. Notre poète ne cherche pas à composer avec le lecteur. Ce qui compte pour lui, c'est de trouver une forme qui le satisfait pour dire ce qu'il a à dire. Comme toujours, on sous-estime les poètes...

mardi, 21 août 2018 10:05

Relire "Le cahier noir"

mauriacL'écrivain François Mauriac (1885-1970) est âgé de cinquante-cinq ans lorsqu'il note «au plus épais des ténèbres», dans un Cahier noir, en juin 1940, la situation de la France occupée. Élu à l'Académie française le 1er juin 1933, il est déjà l'auteur reconnu de grands romans qui relatent les passions des êtres au centre de cette bourgeoisie provinciale qu'il connaît si bien: Genetrix, Le Désert de l'amour, Thérèse Desqueyroux, La Fin de la nuit, Le Nœud de vipères, Le Mystère Frontenac, etc.

redeckerDans le titre de cet intéressant ouvrage du philosophe français Robert Redecker, le mot important est «encore». Dénonçant à raison les dérives de l’univers du football contemporain et son omniprésence médiatique jusqu’à la nausée (le business et le mercato, le star système et la ritualisation du culte théâtralisé, la violence et la politisation), l’auteur le présente comme la saga impudique de la réalité moderne.

Ce faisant, ne se trompe-t-il pas de cible? Une lecture critique de l’abbé François-Xavier Amherdt, professeur de théologie à l’Université de Fribourg et arbitre de football, en marge de notre dossier sur le sport paru dans notre dernier numéro.

mercredi, 25 juillet 2018 14:11

De quoi avons-nous peur?

CoolL’auteur, éditeur, journaliste et chroniqueur littéraire, nous offre, après d’autres publications, ce livre dédié aux habitants de Saint-Étienne du Rouvray, après l’assassinat du Père Hamel, tué le 26 juillet 2016 à l’autel où il célébrait la messe.

 Michel Cool
De quoi avons-nous peur ?
Paris, Salvator 2017, 144 p.

La groee impensableDix ans après l’avortement qu’elle a dû subir parce que son fœtus était affecté de trisomie 21, Monika Maye décide d’en témoigner à partir de son journal rédigé en allemand. Le livre est issu de la traduction par Corinne Verdan-Moser et préfacé par l’aumônière de l’hôpital.

Monika Maye
Une grossesse mise en question. Surmonter l’impensable
Saint-Maurice, Saint-Augustin 2017, 200 p.

petite bedetheque tome23Alors que les Bibles en bande dessinée sont légions, les personnes intéressées par les origines de ce texte fondateur n’avaient, jusqu’à présent, pas d’autres alternatives que de se tourner vers des ouvrages à la présentation plus austère. Un manque que les éditions du Lombard viennent de combler en publiant Naissance de la Bible dans une collection originale, la petite Bédéthèque des savoirs, consacrée à la vulgarisation scientifique au travers du 9e art. La bédéiste Léonie Bischoff et le bibliste Thomas Römer sont les auteurs de cet ouvrage. Interview.

Thomas Römer (textes) et Léonie Bischoff (illustrations)
Naissance de la Bible
La petite Bédéthèque des savoirs, t. 23
Paris, Lombard 2018

ParkYeonmi Park
Je voulais juste vivre
Paris, Kero 2016, 304 p.

 

Inouï ce parcours d’une fille de 13 ans qui, avec sa mère, parvient à se sauver de la Corée du Nord via la Chine, pour arriver en Corée du Sud à travers mille obstacles parfois humiliants!

lundi, 25 juin 2018 14:32

Le bien commun

DembinskiPaul H. Dembinski et Jean-Claude Huot (dir.)
Le bien commun
Par-delà les impasses
St-Maurice, St-Augustin 2017, 352 p.

 

Réchauffement climatique, crise migratoire, accroissement des inégalités, terrorisme … Chacun le pressent, ces défis ne pourront pas être relevés si l’on utilise les méthodes préconisées depuis des décennies: ne pas intervenir, s’en remettre au marché et miser sur des acteurs qui maximisent leurs gains. Le système en place a ainsi atteint ses limites; il ne peut plus guère «mobiliser des ressources et des politiques réparatrices».

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