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bandeau art philo

On n'aurait guère imaginé le choix d'un château comme fief, même temporaire, d'une exposition dédiée à vingt-cinq artistes venus du continent africain. La rencontre résulte de la proximité du Palais des Nations unies, dont le Département public de l'information est associé à l'ONG Art for the World. Celle-ci est née en 1996 de la conviction que la culture peut se faire l'interprète de la paix dans le monde.

mercredi, 10 décembre 2014 01:00

Noé, blockbuster écolo

Emprunté au vocabulaire militaire, le mot blockbuster (casseur de quartier) caractérise les films calibrés pour la masse et mettant en scène des destructions de masses. Noé est le dernier rejeton d'une lignée de blockbusters aux branches multiples. Sorte de Titanic in - versé, où l'humanité engloutie entraîne le monde sous le poids de ses péchés, le film de Darren Aronofsky appartient à la famille des films catastrophe.

mardi, 18 novembre 2014 01:00

Expérimentations : "Tabou"

p30BittarTabou, de Michel Gomes : à voir sur ARTE, le mercredi 19 novembre à 22h30
Rediffusion vendredi 28.11 à 1h00

mardi, 04 novembre 2014 13:47

Voyage, voyage

sans couverture 1Vincent Robin-Gazsity, L'art d'user ses babouches. Tribulations sur la Route de la Soie, photographies de Florian Molenda, Genève, Olizane 2014, 312 p.

mardi, 04 novembre 2014 01:00

Par-delà le communisme

Bellet 44749Maurice Bellet, L'avenir du communisme, Paris, Bayard 2013, 160 p.

D'emblée, l'auteur nous avertit qu'entre la liste des progrès fulgurants et admirables de l'humanité et celle désolante des formes de destruction, entre l'espoir et le désespoir, il choisit l'espérance qui ne se résigne à rien de ce qui meurtrit ou détruit les humains.
Ceci dit, la crise dans laquelle on vit est absurde : un milliard d'humains souffre de la faim et l'on jette à peu près le tiers de la production agricole. L'argent étrangle tout et on est menacé d'un mal que l'auteur nomme hébétude. C'est parce qu'il croit qu'il y a dans l'humanité de quoi surmonter ses désastres et ses folies, qu'il est prêt à affronter, avec cette étude, la gravité du mal et à sonder l'espérance qu'a été le communisme (changer à la fois le monde et l'homme, viser une fraternité universelle ; volonté d'une régénération qui serait liberté et création).
Son étude est divisée en deux parties. Dans la première, Maurice Bellet analyse les faiblesses de la démocratie, les intégrismes, les malheurs du communisme, le complexe de l'Occident avec son délire et sa violence. La deuxième ouvre le regard sur ce qui réunit les humains et sur la volonté d'une stratégie et d'une gouvernance en mutation.
La fameuse devise de la République française ne comportait au début que Liberté et Egalité. La Fraternité ne fut ajoutée qu'en 1848, lorsque parut le Manifeste de Marx. L'auteur, prêtre, psychanalyste, théologien et philosophe, analyse avec brio ces trois termes, alors que le mot révolution revient à la mode. Il s'interroge sur l'homme moderne, partagé entre passion et ténèbres et devenu une sorte d'apprenti sorcier (là, c'est le psychanalyste qui parle) ; sur les droits de l'homme, qui risquent l'équivoque ; sur la jouissance du pouvoir, ce grand tentateur. Comment mixer science, technique et économie ? La première partie se termine par un exercice imaginaire effrayant.
La deuxième partie questionne les voies de sortie. L'auteur souligne que ce qui est commun à tous les humains, c'est le dialogue. Il faut donc tenter d'offrir un lieu de partage, où l'acceptation des différences serait la substance même de l'unité. Faire un grand bond vers la Bible, où retentit l'espoir fou d'une libération de l'oppression (il semblerait que cet espoir soit propre à l'Israël de la Bible). Si la Grèce antique interroge, explique Maurice Bellet, dans l'Evangile on n'a jamais fini d'apercevoir la profondeur : ce mouvement souterrain charrie mille choses, parfois contradictoires, dont il importe de percevoir l'unité.
« L'avenir du communisme, c'est l'immense espoir d'une humanité délivrée de ce qui la détruit et capable de mener plus loin la puissance qu'elle s'est découverte, que cet espoir soit repris en descendant plus bas, jusqu'en ces processus noirs qui ont compromis le communisme lui-même, pour passer par-delà. »

 

 

mercredi, 29 octobre 2014 01:00

Les demeurées, de Jeanne Benameur

Les demeurees 2Au Théâtre Le Poche, à Genève, du 16 octobre au 2 novembre 2014. Mise en scène Didier Carrier

Sur un court texte d'une romancière qui perce - Jeanne Benameur - deux comédiennes et une percussionniste, Laurence Vielle, Maria Pérez et Béatrice Graf, ont créé un petit bijou de spectacle autour des mots, témoins d'une histoire sociale.

ApotreCollageChoisirAkim et son frère Youssef suivent scrupuleusement les obligations de prières quotidiennes et écoutent les prêches de leur oncle Rachid, l'imam du quartier. Ils vivent encore chez leurs parents. Ces derniers, qui pratiquent un islam modéré, laissent leurs fils subir les pressions morales de Rachid. Ainsi lorsque ce dernier leur rend visite, c'est avec une enveloppe de billets destinés à payer le haj (le pèlerinage à la Mecque) d'Akim, en qui il voit un futur imam.

mercredi, 15 octobre 2014 15:11

Noblesse oblige

L'écrivain français a toujours eu un peu honte de n'être qu'un homme de lettres. Beaucoup ont été tentés par la politique. Sinon par la politique active, ils ont du moins éprouvé le besoin de dire leur mot sur les affaires publiques. Sous forme pamphlétaire (genre très français) ou autre. Cette mode ou cette maladie commence avec Voltaire. Chateaubriand, Lamartine, Hugo, Barrès ont suivi et la liste n'est pas close.

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