King Size
de Christoph Marthaler
Genève, Forum Meyrin
Laverie Paradis
Villeneuve,
Théâtre de l’Odéon
Un décor rétro et désuet occupe la scène. Typiquement du Christoph Marthaler, metteur en scène et comédien suisse-allemand (Prix Anneau Hans Reinhart du théâtre en 2011) qui enthousiasme le public, à Berlin, Avignon, Zurich et Vidy-Lausanne, comme en 1998 déjà avec Le voyage de Lina Bögli.
Queen and Country,
de John Boorman
Adieu au langage,
de Jean-Luc Godard
Macbeth, de Shakespeare
Coproduction Théâtre Claque et Théâtre des Amis.
L’Avare, de Molière
Coproduction Compagnie Gianni Schneider, Théâtre de Carouge-Atelier de Genève, Théâtre Kléber-Méleau
L’espace restreint d’une très petite scène, une dizaine d’acteurs quand la distribution de Shakespeare en compte près du triple : c’est un pari audacieux … et gagné. Décors de pieux de bois, pendentifs et couronnes de bois, simples tentures pour figurer une fête au palais du Roi Duncan, avec un éclairage et une bande-son subtils, ce Macbeth avec des moyens simples est une réussite. Le texte, dans une nouvelle traduction, est resserré à 2h de scène - la pièce originale n’est pas beaucoup plus longue - et le drame y est condensé et précis.
Timbuktu, d’Abderrahmane Sissako
Mr. Turner, de Mike Leigh
Restaurer ou repartir de zéro. Les paroissiens sont souvent très attachés aux vitraux de leur lieu de culte. Il n’est donc pas rare que d’anciennes œuvres soient restaurées après avoir souffert de guerres ou d’usure. Or l’art de la verrerie a également passionné de nombreux artistes non-initiés de prime abord, qui ont trouvé là un terrain de jeu passionnant avec la lumière et se sont vus confier des mandats en remplacement d’anciens motifs désuets ou pour orner les ouvertures de nouveaux édifices. De grands noms de l’art contemporain comme Maurice Denis, Matisse, Chagall, Soulages, Mondrian… se sont ainsi essayés avec maestria à l’art des maîtres verriers. Jusqu’au 21 septembre, une exposition met en lumière le vitrail contemporain à la Cité Chaillot (Paris XVIe).
[1] Thomas Kaufmann
Histoire de la Réformation. Mentalités, religion, société
Genève, Labor et Fides 2014, 704 p.
[2] Heinz Schilling
Martin Luther. Rebelle dans un temps de rupture
Paris, Salvator 2014, 704 p.
Sarah Scholl
En quête d’une modernité religieuse.
La création de l’Eglise catholique chrétienne de Genève au cœur du Kulturkampf (1870-1907)
Neuchâtel, Alphil-Presses universitaires suisses 2014, 472 p.
Patrick Bittar
Entre éden et paradis. Une série documentaire en DVD
Paris, Azalé/Ora et Labora 2014
Michel Rouèche
L’aulne de l’aube au crépuscule. André Gaignat, sabotier, une histoire d’Ajoie
Délémont, D+P SA 2015, 196 p.
Interstellar
de Christopher Nolan
Paradise Lost
d’Andrea Di Stefano
Quelque part dans le Midwest américain, dans un futur proche. Le climat a été tellement déréglé qu’aucune production agricole n’est possible. L’humanité est menacée d’extinction. Heureusement la NASA veille ; en particulier le professeur Brand (Michael Caine) qui, à force d’écrire des formules mathématiques sur de grands tableaux noirs, a découvert le moyen de tirer parti d’une faille repérée dans l’espace-temps : un « trou de ver ».
En quelques années, la HEAD-Genève (Haute école d’art et de design) s’est imposée en Europe, sous l’impulsion de son directeur Jean-Pierre Greff. Tout prédestinait celui-ci à une carrière scientifique. Aux antipodes de son milieu, il décide cependant de poursuivre des études littéraires, enseigne en faculté à Metz et à Lille, ainsi que dans des écoles d’art en France. Son passage à l’Ecole des Beaux-Arts de Nantes lui communique le goût de la direction, qu’il met en application à l’Ecole supérieure des arts décoratifs de Strasbourg, avant d’intégrer, en 2004, l’Ecole supérieure des Beaux-Arts de Genève. Il y entreprend une réforme en profondeur de l’enseignement et une fusion des Beaux-Arts et de la Haute école d’arts appliqués. Depuis 2006, ces deux entités forment une seule institution, rebaptisée HEAD. Une aventure qu’il aborde comme un projet artistique et intellectuel certes, mais aussi en entrepreneur créatif et visionnaire.
La fin de l’année, avec la période de l’Avent et le soir de Noël qui approche, est une époque durant laquelle nous sommes plus attentifs à la vulnérabilité qui nous entoure. En fêtant la naissance du Christ, l’arrivée d’un nouveau-né à la merci des êtres et des éléments, nous faisons une place à la possibilité de l’impuissance et de l’incertitude.