L'Amant, d'Harold Pinter
Théâtre Alchimic, Carouge, du 5 au 22 décembre 2013
Staying alive, de la Compagnie Due Ponti
Théâtre du Loup,
Genève, du 13 au 22 décembre 2013,
Théâtre du Casino, Evian, les 3 et 4 juin 2014
Cette pièce célébrissime de l'un des auteurs de théâtre les plus joués de la deuxième moitié du XXe siècle concentre certains éléments-clés de sa dramaturgie : une situation de huis clos, un couple et ses abysses, une menace qui sous-tend l'apparence lisse des choses.
Germaine Richier (1902-1959). Rétrospective
Kunstmuseum, Berne, jusqu'au 6 avril 2014
Piet Mondrian, Barnett Newman, Dan Flavin
Kunstmuseum de Bâle, jusqu'au 19 janvier 2014
C'était une femme dans un monde dominé par les hommes, sculpteur de surcroît. A cela et à la singularité de son art, elle doit peut-être, sinon l'oubli tout du moins la méconnaissance de son oeuvre. En la célébrant, le Kunstmuseum de Berne renoue les relations privilégiées que Germaine Richier a entretenues avec la Suisse.
Gravity, d'Alfonso Cuaròn
Quai d'Orsay, de Bertrand Tavernier
Pour sa première expédition à bord d'une navette spatiale, Ryan Stone (Sandra Bullock) accompagne l'astronaute chevronné Matt Kowalsky (George Clooney) qui effectue son dernier vol avant la retraite. Mais alors qu'il s'agit apparemment d'une banale sortie dans l'espace, une catastrophe se produit.
Giovanni Miccoli, Les anti-conciliaires. Les lefébvristes à la reconquête de Rome, texte traduit de l'italien par Bruno Clarot sj et Christine De Paepe (†), et revu par Benoît Malvaux sj.
Edition française augmentée, Bruxelles, Lessius 2014, 408 p.
Voici un livre important qui retrace l'histoire du schisme de Mgr Marcel Lefebvre et de la Fraternité Saint-Pie-X,[1] depuis l'époque du concile Vatican II jusqu'aux tentatives de réconciliation sous le pontificat de Benoît XVI. L'auteur, ancien professeur d'histoire à Trieste, s'est déjà illustré par une contribution à l'Histoire du Concile Vatican II.[2]
Marionnettiste chinois de grand talent, Yeung Faï est l'héritier d'une tradition de cinq générations d'artistes et de créateurs de marionnettes. Avec son équipe, il a choisi cette fois d'animer ses poupées dans l'univers industriel de la mondialisation. Avec Blue Jeans, on regarde la face sombre de la société de consommation. D'un côté, les Occidentaux acheteurs de vêtements délocalisés ; de l'autre, un prolétariat chinois exploité et sous-payé, qui fabrique les jeans que nous trouvons dans nos magasins. A voir au Théâtre des marionnettes de Genève, jusqu'au 26 mai.
Virgile, L'Enéide, traduit par Paul Veyne,Paris, Albin Michel 2012, 480 p.
La tragédie antique nous montre la guerre entre les dieux et les hommes, guerre qui n'existe pas chez Homère, et qui n'est déclarée que lorsque les hommes, devenus philosophes et ayant cessé d'être des guerriers, se regimbent contre les dieux, leur caprice et leur arbitraire, et entreprennent de moraliser le Ciel.
Toutankhamon, son tombeau et ses trésors, jusqu'au 12 janvier 2014, à Palexpo, Genève - www.toutankhamon.ch
Opus One, connu pour ses concerts à l'Arena, propose une « reconstitution spectaculaire », grandeur nature, des chambres funéraires de Toutankhamon et de ses trésors, à Genève. La reprise d'un show pharaonique parti de Zurich en 2008 pour un tour européen et présenté comme la grande aventure de l'archéologie mondiale.
Ilo, Ilo, d'Anthony Chen
The Way, d'Emilio Estevez
Envie d'un film sans sexe ni violence, sans choc ni esbroufe ? Allez voir Ilo Ilo, du Singapourien Anthony Chen. Pas étonnant qu'au festival de Cannes ce film humble et délibérément simple ait séduit Agnès Varda[1], qui présidait le jury de la Caméra d'Or, un prix récompensant le meilleur premier film toutes sections confondues.
Edvard Munch 150 chefs-d'oeuvre gravés, Kunsthaus, Zurich, du 4 octobre au 12 janvier
Le Kunsthaus de Zurich célèbre le 150e anniversaire de la naissance d'Edvard Munch en présentant ses estampes. Une évocation sobre d'un art frémissant d'humanité.
G.K. Chesterton, William Blake, traduit par Lionel Leforestier, Paris, Le promeneur 2011, 176 p.
Gilbert Keith Chesterton, Une brève histoire de l'Angleterre, traduit de l'anglais par Gérard Joulié, Lausanne, Le Revizor/ L'Age d'homme 2012, 232 p.
Que G.K. Chesterton, le flamboyant champion du catholicisme intégral, absolu, militant et triomphant, le papiste défenseur acharné du dogme, se soit intéressé à William Blake, l'ennemi des rois, des docteurs et des prêtres, à Blake le prophète et l'hérésiarque protestant, au point de lui consacrer tout un livre, voilà qui de prime abord peut sembler paradoxal. Mais Chesterton n'est pas à un paradoxe près. D'ailleurs, avant sa conversion officielle au catholicisme, Chesterton était un radical, un protestant, donc un hérétique de la famille de Blake et, osons le mot, un prophète, ce qu'il est toujours resté même sous sa nouvelle étiquette.
Alabama Monroe, de Félix Van Groeningen
Michael Kohlhaas, d'Arnaud des Pallières
Alabama Monroe, le quatrième film du cinéaste flamand Félix Van Groeningen, a eu un grand succès en Belgique. Didier, qui vit seul dans une caravane devant une ferme délabrée, joue du banjo et chante dans un groupe de bluegrass (une branche de la musique country fondée par un certain Bill Monroe). Il rencontre Elise, sémillante tatoueuse dont le corps enluminé est la meilleure carte de visite. Bientôt le beau couple forme un duo harmonieux sur scène. Elise tombe enceinte, Didier retape sa ferme avec ses potes musicos, et s'ensuivent six années de bonheur... jusqu'à ce qu'ils apprennent que leur fille Maybelle est atteinte d'un cancer. Le ver introduit dans la sphère intime va entraîner sa dépression, comme l'évoque le titre original, The Broken Circle Breakdown.