Depuis fin 2007, à l'approche des élections législatives du 9 mars prochain, les intrusions de la hiérarchie de l'Eglise catholique espagnole dans le débat politique se sont multipliées. Des évêques ont lancé de graves accusations contre le gouvernement Zapatero. Une polémique qui divise la communauté catholique du pays, déjà fragilisée par la sécularisation croissante, et qui ramène aux heures sombre de la guerre civile. Si l'on veut comprendre quelque chose à l'attitude de la hiérarchie catholique, une vue d'ensemble du paysage politique espagnol s'impose.
A la Journée internationale des migrants des Nations Unies (18 décembre), a succédé celle de l'Eglise catholique (13 janvier) sur le thème des jeunes migrants. Ils sont de plus en plus nombreux, poussés par le rêve d'un travail, à braver la solitude et les dangers