Inscrit au nombre des saints le 17 décembre 2013 par le pape François, Pierre Favre (1506-1546) est l’un des modèles avoués du Souverain pontife. Il était l’ami de saint Ignace de Loyola, co-fondateur de la Compagnie de Jésus. La communauté des jésuites de Genève porte son nom en mémoire de ce natif du Villaret, un hameau de la paroisse de Saint-Jean-de-Sixt, proche du Grand-Bornand, alors dans le diocèse de Genève.
La délégation suisse romande aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) de Rio a été marquée par une forte présence de jeunes valaisans. Pierre Pistoletti a recueilli les témoignages de deux d'entre eux.
L'élection comme pape du cardinal Bergoglio, archevêque de Buenos Aires, aura des répercussions certaines sur la religiosité en Amérique latine et sur l'ensemble de l'Eglise, surtout suite à la rencontre de Rio de Janeiro qui a rassemblé les foules.
Issu de ce continent, imprégné de sa culture et formé à l'aune de sa pensée philosophique et littéraire, le pape François ne parle pas de théologie de la libération, mais de culture et de religiosité populaires.
La sécularisation est un concept élaboré en Europe. Peut-on l'appliquer à l'Amérique latine ? Auteur d'une thèse à ce sujet, Véronique Lecaros propose plutôt une approche centrée sur les nouvelles expressions de la religiosité. Et pour éviter les généralisations abusives à propos d'un continent aux réalités distinctes, elle délimite son champ d'analyse au Pérou.
En 1984, à l'occasion de l'année sainte de la Rédemption, Jean Paul II célébrait sur la place Saint-Pierre au Vatican, la Rencontre internationale de la jeunesse. Un an plus tard, il annonçait la création des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ).
Depuis, tous les deux ou trois ans, une ville est choisie pour recevoir les JMJ. Cet été, les 28e JMJ ont eu lieu à Rio.
Le 19 février dernier, le pape François a nommé le Père Christian Rutishauser sj, consulteur de la Commission pour les rapports avec l'hébraïsme du Vatican. Le Père Rutishauser sj est déjà membre des Commissions de dialogue juifs-catholiques des Conférences épiscopales de Suisse et d'Allemagne. Il est le provincial des jésuites de Suisse.
Christian Rutishauser est né en 1965 à St-Gall et a étudié la théologie à Fribourg et à Lyon. Après diverses expériences pastorales, il est entré en 1992 au noviciat de la Compagnie de Jésus à Innsbruck. Il a travaillé de 1994 à 1998 comme aumônier des étudiants à Berne et a été ordonné prêtre en 1998 par Mgr Kurt Koch, aujourd'hui cardinal et président du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens.
Les champs d'activités privilégiés du P. Rutishauser touchent à la spiritualité chrétienne et au dialogue interreligieux. Il a poursuivi très tôt son intérêt pour le judaïsme, en particulier pour le judaïsme rabbinique et la philosophie juive moderne. Après des séjours à Jérusalem et à New York, il a obtenu en 2001 un doctorat de la Faculté de théologie de Lucerne ; sa recherche portait sur la vie et l'œuvre de Joseph Dov Soloveitchik, le chef spirituel de l'orthodoxie juive moderne aux Etats-Unis.
Le Père Rutishauser est aujourd'hui reconnu comme expert dans le dialogue avec le judaïsme et est chargé de cours à Munich, Rome, Jérusalem et Fribourg. En 2004, il est nommé délégué du Vatican aux conférences du Comité de liaison interreligieux (ILC) dans le cadre du dialogue avec le judaïsme et également membre de la Commission de dialogue judéo/catholique-romaine (JRGK) de la Conférence des évêques suisses. Depuis 2012, il est aussi membre de la Commission œcuménique de la Conférence épiscopale allemande en tant qu'expert des relations avec le judaïsme.
De juin à décembre 2011, Christian Rutishauser a rallié Jérusalem à pied avec un petit groupe. En cours de route, il a appris sa nomination comme provincial des jésuites de Suisse. En plus des dimensions interreligieuses et politiques de ce pèlerinage, le chemin lui a ainsi servi de préparation spirituelle pour son mandat comme provincial.
Dieu est spécialiste et source du bon. C’est sa présence en nous qui transforme notre rapport au monde et qui nous rend heureux. Le bonheur passe par cette conscience qu’« Il est », que « nous sommes » et que nous sommes en relation avec Lui.
L'être humain est un étrange animal. Il vit, c'est une évidence, mais en plus il se pose inévitablement des questions cruciales, ce qui peut faire son bonheur mais fait souvent son tourment. Quel est le sens ultime de tout cela ? La naissance, la vie, la mort ? Comment vivre heureux - au moins de temps en temps - entre une vie qu'on n'a pas choisie et une mort dont nous ne savons ni le jour ni l'heure ?
La course au bonheur présent est devenue un impératif, sur un chemin pavé de stoïcisme, de bouddhisme et de freudisme, où le bonheur céleste éternel ne convainc plus. Mais y a-t-il vraiment séparation entre « bonheur psychologique » et « bonheur spirituel » ? Le dualisme est une tentation. La confusion des plans en est une autre.
Ignace de Loyola n'est pas un théoricien du bonheur, mais plutôt un praticien qui propose des règles de discernement pour arriver au bonheur intérieur, à la « consolation ». Un état qui indique que nous sommes sur le bon chemin, en accord avec le projet de Dieu, en conscience et en liberté et avec la certitude d'être aimé et reconnu.
Les résultats officiels de la consultation en Suisse sur la pastorale de l'Eglise catholique sur le mariage, la famille et la vie en couple ont été présentés le 4 février, à Berne, par la Conférence des évêques suisses (CES). 25 000 personnes ont répondu au questionnaire. Leurs réponses ont été récoltées et évaluées par l'Institut suisse de sociologie pastorale. Il en ressort que les catholiques du pays souhaitent une ouverture de l'Eglise. Ainsi 90 % d'entre eux voudraient qu'elle reconnaisse et bénisse les couples de divorcés-remariés et environ 60 % se disent en faveur de la reconnaissance et de la bénédiction par l'Eglise des couples homosexuels.
La pleine conscience est une pratique fondée sur la méditation. Elle s'adresse à ceux et celles qui aimeraient développer une meilleure connaissance de soi, reprendre contact avec eux-mêmes ou, plus simplement, réduire leur état de stress.
Au-delà de l'effet de mode, la pratique régulière de la méditation a des répercussions positives sur ses adeptes, leur apportant un plus grand équilibre intérieur. A Notre-Dame de la Route, Centre spirituel et de formation des jésuites de Suisse romande, Luc Ruedin sj est convaincu de son bienfondé. Au point de proposer depuis des années des initiations à diverses techniques méditatives, comme le zazen ou la prière du cœur.