Foi et constitution", une commission du Conseil œcuménique des Eglises (COE) à Genève, veut poursuivre ses activités à long terme avec l’Eglise catholique romaine, notamment sa collaboration avec le Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens. "Foi et constitution" est la seule instance du COE à laquelle participe officiellement l’Eglise catholique.
Lors de l’homélie prononcée au cours de la messe inaugurale de son pontificat, le 19 mars 2013, le nouveau pape François déclarait : « La protection de l’ensemble de la création … est un service auquel l’évêque de Rome est appelé. » Il suivait en cela la ligne ouverte par Paul VI déjà, qui, dans sa lettre apostolique Rerum novarum de 1971, invitait solennellement les chrétiens à envisager des chemins neufs pour « prendre en responsabilité, avec les autres hommes, un destin désormais commun ».
"Laudato si‘ – loué sois-tu": les mots du refrain de saint François d’Assise sont les premiers et les derniers du texte. La louange de la terre ou, dit en termes chrétiens : de la création de Dieu, constitue le cadre, la motivation et le but de la lettre encyclique du Pape François sur la sauvegarde de la maison commune. La maison commune est notre terre. Elle est notre sœur et notre mère. Louée soit-elle, mère terre. L’encyclique traite de l’écologie dans une perspective mondiale, elle parle donc de la maison qui est notre terre. Le Pape s’adresse expressément à tous les humains et pas seulement aux catholiques. Car la vie sur notre planète et le futur de la terre sont l’affaire de tous.
L'encyclique du pape François "Laudato Si" est officiellement publiée. Ce texte magistériel est « une invitation urgente à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l’avenir de la planète ».
Vous pouvez le trouver en différentes langues sur le site du Vatican ou dans les PDF attachés ci-dessous.
Un message poignant a pu être envoyé d’Alep par le Père jésuite Sami Hallak, engagé auprès du Service jésuite des réfugiés (JRS). Tout comme d’autres volontaires du JRS, il a fait le choix de ne pas quitter le pays, et de rester auprès de la population bombardée. Tout comme le Père Frans van der Lugt le fit lui aussi, avant d’être assassiné, le 7 avril 2015. Ce message rédigé sous forme de « journal » est parvenu au Père Alex Bassili sj, socius du Père Provincial du Proche-Orient, et nous le retransmettons ici dans son intégralité. Car, comme le dit le Père Bassili, « il faut que le monde sache qu’il y a, malgré toutes les obscurités, des lueurs d’espoir qui donnent la force de vivre ».
Après les 21 coptes égyptiens sauvagement décapités, voici que l'Etat islamique (EI) annonce le meurtre de 28 chrétiens, aussi en Lybie, aussi coptes. Mais cette fois-ci, ils ne viennent pas d'Egypte, mais d'Ethiopie. Les similarités ne s'arrêtent pas là. L’Egypte et l'Ethiopie, deux pays de diversités religieuses, partagent plus qu'il n'y paraît : les communautés religieuses y coexistent pacifiquement, même si les collaborations entre communautés doivent encore s'y intensifier. Si une stratégie doit se dessiner, c’est peut-être là qu’elle peut trouver des éléments pour se construire.
Après Jean Paul II et Benoît XVI, plus mystiques ou théologiques, j’ai pour la première fois l’impression que le pape me parle en directeur, supérieur, confesseur, maître de conscience, guide spirituel. Il me parle comme à un fils ou à un petit-fils ; à un fils spirituel en tout cas.
Les témoignages présentés dans ce numéro laissent penser, avec juste raison, que le prêtre suisse n’a plus rien de clérical. Car aucun ne chercherait à diriger politiquement la société.
Le prêtre aujourd’hui semble avoir revêtu le vêtement que saint Vincent de Paul exigeait des Filles de la Charité rassemblées dans la Congrégation religieuse qu’il venait de fonder : s’habiller comme les jeunes filles modestes de leur temps, servir les pauvres en passant inaperçues. C’est sans aucun doute dans cet esprit que notre pape François répondit à un journaliste laïc qui l’interviewait : « Quand j’ai face à moi quelqu’un de clérical, je deviens automatiquement anticlérical. Le cléricalisme ne devrait rien avoir à faire avec le christianisme. »
La « rue des prêtres » se trouve dans la petite ville de Yenne en France, sur le chemin de Compostelle. Elle date certainement d’une époque où il devait y avoir des moines, puisque dans l’église se trouvent des stalles. C’est un joli clin d’oeil pour silloner la réflexion autour du ministère sacerdotal.
Je suis prêtre depuis dix-huit ans. L’âge de la majorité ? C’est le temps où l’on cesse enfin d’être considéré comme un « jeune prêtre ». Un temps bien trop court encore pour tirer des bilans et faire valoir une expérience, mais assez long déjà pour considérer avec un peu de distance le port d’où l’on est parti.
Le pape François « twitte ». Il le fait même presque tous les jours. Il demande également aux prêtres d’être présents à la périphérie. C’est en m’appuyant sur ces deux points que j’essaie, à mon humble manière, d’être un prêtre « selon le pape François ».
Le pape François cherche à concilier les différents bords de notre société et demande aux prêtres de s’atteler à la tâche. Mais quand il s’agit des difficultés concrètes que rencontrent les prêtres dans leur vie - en particulier en Occident - il n’apporte pas de réponses satisfaisantes.