Se montrer solidaire avec les chrétiens de Syrie est une évidence pour Mgr Georges Bacouni, qui a connu la guerre au Liban et a vécu les premières heures du conflit syrien. Car pour obtenir la paix, il faut commencer par améliorer les conditions de vie des populations. Une expérience confirmée par ses nouvelles fonctions en Terre Sainte, et confiée lors de son récent passage en Suisse.
La convivialité, la paix et l’unité sont au cœur des propos de Mgr Georges Bacouni.[1] Archevêque catholique-melkite de Saint-Jean d’Acre et de toute la Galilée depuis l’été 2014, il est à la tête d’un diocèse en Israël, composé de 33 paroisses, 36 prêtres et environ 76 000 fidèles. C’est la communauté chrétienne la plus nombreuse de Galilée.
“Ma nomination s’insère dans la révolution de la normalité du pape François et dans un objectif d'universalisation du Bureau de presse du Vatican”, explique la journaliste espagnole Paloma García Ovejero, âgée de 40 ans, nouvelle vice-directrice du Bureau de presse du Saint-Siège. Elle a officiellement pris ses fonctions le 1er août 2016. Première femme à occuper un tel poste, aux côtés du nouveau directeur, le laïc américain Greg Burke, celle qui était encore, il y a quelques semaines, correspondante à Rome pour la radio de la Conférence épiscopale espagnole Cadena COPE, explique à I.MEDIA comment elle accueille cette nouvelle mission inattendue. Propos recueillis par Bénédicte Lutaud.
En 2016, le vicariat péruvien de Jaen fête ses 70 ans. Situé dans une région isolée, son principal moyen d’action reste Radio Marañón[1], créée il y a 40 ans, qui joue à la fois un rôle de communicateur, de médiateur et d’instigateur d’actions socio-écologiques. Elle est dirigée par le Père jésuite Francisco Muguiro.
«Chacun son chemin.» La formule coupe immédiatement court à tout discours critique sur le pèlerinage de Compostelle. Il faut néanmoins le reconnaître: la marche vers Saint-Jacques n’a plus grand-chose de chrétien. Yvan Mudry relate ici ses réflexions à l’emporte-pièce, celles d’un «pèlerin» qui a cheminé avec ravissement, d’avril à juin 2015, du Puy-en-Velay à la cité de l’apôtre.
Il est un chemin plus que confidentiel que Compostelle, moins touristique que spirituel et qui, du début à la fin, ne quitte pas les terres hispaniques. Il a été emprunté au XVIe siècle par le fondateur de l’Ordre des jésuites. Le pape François en a fait, pour un an, un haut lieu de pèlerinage. Bienvenu sur le « Camino ignaciano » !
Figure rayonnante de l’orthodoxie moderne, le Père Men a tenté de donner à l’Eglise russe un nouveau souffle, en l’invitant à sortir des limites induites par ses liens avec l’Etat et à s’ouvrir à l’œcuménisme. Il l’a payé de sa vie. Pour comprendre sa tragique trajectoire, il faut la replacer dans son contexte.
Le 18 juin 2016, veille de la Pentecôte orthodoxe, s’ouvre en Crète le Saint et Grand concile de l’Église orthodoxe. Saint et Grand ... Ces mots placent haut la barre à franchir pour l’orthodoxie. Il faut dire qu’on attend ce concile depuis un millénaire ! C’est là une grâce, une chance à ne pas rater, mais aussi une épreuve.
Avant de devenir jésuite, Luc Ruedin exerçait la profession d’assistant social. Sa connaissance du terrain et sa formation spirituelle ignacienne lui sont utiles dans le cadre d’une de ses missions actuelles, qu’il pratique avec la psychologue Iris Andrey : «écouteur» à la Pastorale de rue du canton de Fribourg.
Lucienne Bittar : Quelles sont les caractéristiques d’un écouteur de rue par rapport à un éducateur de rue ?
Luc Ruedin : «Un éducateur de rue est mandaté par l’Etat, je le suis par l’Eglise. Le travail est proche, mais les écouteurs de rue sont plus axés sur l’écoute gratuite, sans nécessité d’encadrement. Notre objectif n’est pas d’apporter des solutions concrètes ou matérielles aux problèmes des jeunes ou des marginaux croisés à la gare et dans ses alentours. Il y a d’autres organismes pour cela. Mais simplement de leur permettre de mettre des mots sur leur vécu, d’exprimer leurs difficultés et leurs angoisses et surtout d’être entendus. Et par là de se sentir reconnus.»
L’article qui suit a été écrit avant les terribles attentats à Beyrouth et à Paris, les 12 et 13 novembre dernier. Islamologue de renom, le Père jésuite Samir Khalil Samir[1] était invité à Zurich, en octobre dernier, par l’Aide à l’Eglise en détresse. Refusant le parler « politiquement correct », il affirme que la violence est omniprésente dans l’islam, que ce soit dans le Coran lui-même ou dans les « hadith ». Il appelle le monde islamique à poursuivre l’ouverture de la porte de l’interprétation du Coran, qu’on appelle « l’ijtihâd ».
Une paraphrase de Luc 16,1-9
Mgr Jean-Marie Lovey a été le délégué de la Conférence des évêques de Suisse au Synode ordinaire sur la famille de 2015. Nous l’avons rencontré en novembre pour recueillir son avis sur le déroulement de ce Synode et notamment sur la façon dont l’assemblée a géré la tension entre dogmes et réalités du terrain.
Grâce, miséricorde... Ces termes résonnent autrement en chacun de nous et sont même au cœur de certains désaccords entre catholiques et réformés. En ce début d’Année jubilaire de la miséricorde, nous avons choisi de demander à une théologienne protestante ce qu’est pour elle la grâce.