La dernière place... Quelle est-elle ? Jerry Ryan partage avec nous une expérience spirituelle de toute une vie. C’est de la faille dans la roche que surgit la lumière. Ou comment notre fragilité peut se révéler un cadeau pour les autres...
Dans le cadre de la Semaine de réflexion sur l’actualité de la vocation monastique ou religieuse, organisée à Taizé en juillet 2015, le Père Adolfo Nicolàs, supérieur général de la Compagnie de Jésus, est intervenu pour souligner comment saint Ignace peut contribuer aujourd’hui encore à la compréhension intérieure du christianisme, tout particulièrement en Asie.
Féru de culture asiatique, le Père Nicolàs a séjourné à partir de 1964 en Asie (Japon, Philippines), d’abord comme étudiant, puis comme prêtre et enseignant, avant de devenir supérieur provincial des jésuites du Japon jusqu’en 1999, puis modérateur de la conférence des Provinciaux jésuites d’Asie orientale et d’Océanie. C’est dire s’il connaît ce continent et si sa réflexion est pointue.
Le Père François Euvé, directeur de la revue française jésuite Etudes et enseignant au Centre Sèvres, à Paris, était l’un des participants des Assises chrétiennes de l’écologie, organisées à Saint-Etienne du 28 au 30 août. Il y a animé un atelier intitulé «Écologie et théologie chrétienne», articulé autour des questions que pose à la théologie la crise écologique actuelle et des ressources dont dispose la tradition chrétienne pour y répondre. Il explique au micro de Radio Vatican les relations entre ces deux thèmes.
L’occasion aussi de relire son article publié dans choisir autour des relations entre création et évolution. François Euvé y analyse la question du statut de l’humain que met en question la théorie de l’évolution de Darwin et propose une réflexion sur la vision de Dieu qui en résulte.
L’Aide à l’Eglise en détresse (AED) a publié en octobre 2014 son « Rapport sur la liberté religieuse dans le monde »[1]. Celui-ci décrit de nombreuses situations de discriminations ou de persécutions liées à l’appartenance religieuse. Les pays occidentaux sont également concernés par la fragilisation du respect de la liberté religieuse, due ici, en partie, à une laïcité mal comprise.
Le durcissement au Moyen-Orient de mouvements radicaux dits islamiques fragilise le dialogue interreligieux. Et les attaques commises dans le monde contre des chrétiens consolident le mur entre les communautés. Avec cette question qui revient souvent : peut-on encore se fier à un musulman ? Or comment construire des relations sans confiance ? La difficulté est réelle, et l’affronter exige ruse et innocence.
Le fédéralisme suisse fait de notre pays le mini représentant des différentes modalités de la laïcité en vigueur en Europe et de l’adaptation des régimes juridiques aux réalités sociales.
L’Eglise de Moscou a affirmé son soutien au gouvernement russe dans le conflit politico-militaire qui l’oppose à l’Ukraine. Indépendamment du résultat de cet affrontement, l’engagement des orthodoxes russes reflète des tensions religieuses plus anciennes avec, d’une part, l’Eglise de Kiev et d’autre part, les uniates.[1]
Antonio Spadaro[1] a participé au synode extraordinaire sur la famille (octobre 2014) en qualité de membre nommé par le pape. Observateur privilégié des questionnements de l’Eglise en sa qualité de directeur d’une revue jésuite italienne, il revient ici sur la liberté de parole et le dynamisme qui a caractérisé le synode, et sur la transparence avec laquelle le compte-rendu final des débats a été rédigé.
Israël cultive le paradoxe d'être le seul pays du Proche-Orient où le nombre de chrétiens augmente constamment du fait de l'immigration. Venus en majorité d'Asie, ces migrants occupent une place à part dans le pays. Une délégation de l'Aide à l'Eglise en détresse (AED) est allée à leur rencontre. Visite d'une communauté de Tel Aviv, dirigée par le Père jésuite David Neuhaus.
L’extrémisme juif est un dévoiement religieux semblable à Daech, selon le Père Jean-Michel Poffet op, directeur émérite de l’Ecole biblique de Jérusalem, interviewé pour l'agence Cath-Info.
Pour le dominicain fribourgeois, qui a vécu en Israël de 1999 à 2008, "les extémistes juifs sont des fondamentalistes absolus. Dès qu’un verset biblique mentionne le nom d’un village dans lequel a transité Josué ou Abraham, ils considèrent qu’il est à eux. Le problème, au fond, c’est une question d’interprétation des textes sacrés. C’est un enjeu qui vaut également pour le christianisme et l’islam. Il faut apprendre à lire la Torah, la Bible et le Coran dans leur contexte. Dans l’Eglise catholique, le magistère nous y invite. La constitution dogmatique Dei Verbum, du concile Vatican II, est le fruit d’un long combat, mené notamment par le Père Lagrange, en faveur d’une lecture qui soit à la fois croyante, historique et critique de la Parole de Dieu. Or le judaïsme n’a pas d’équivalent qui pourrait proposer, voire imposer, une certaine lecture. Il y a de grandes Universités et de grands intellectuels juifs, mais les milieux fondamentalistes ne s’en préoccupent pas. Pis encore, ils sont scandalisés par des études historiques qui s’opposent à leur lecture “conquérante” des livres bibliques."
Vous pouvez lire ici l'ensemble de cet entretien.
A l’ouverture de la 68e Assemblée de la Conférence épiscopale italienne, le 18 mai passé, le pape François a demandé aux évêques de ne pas être des « pilotes », mais plutôt des vrais « pasteurs » [PAPE FRANCOIS, Discours à la 68° Assemblée générale de la Conférence épiscopale italienne, 18 mai 2015]. A plusieurs reprises, le Pontife a appelé à être « évêques pasteurs, et non princes », en utilisant des images qui étaient déjà siennes au temps où il était en charge de son ancien diocèse.
« Dieu est un secret qui ne s’entend que dans le silence du moi ». Ces mots de Maurice Zundel contiennent l’essentiel de la pensée de ce “génie mystique”, ainsi que l’appelait Paul VI : ils sont l’expression aboutie de la théologie et de l’anthropologie de ce prêtre souvent incompris.