Le chemin de construction intérieure et de foi emprunte divers visages. Pour Michel Gentil, ce fut dès son jeune âge celui de la montagne. Celle-ci s'est imposée à lui comme une nécessité, un don, qui ne cesse de l'émerveiller et de l'emplir de reconnaissance. Témoignage.
Le Père Gabioud a exercé son ministère d'abord comme aumônier au Collège de Champittet, puis à l'Hospice du Grand-St-Bernard. La profession de guide de montagne l'a aidé et accompagné dans sa façon d'être prêtre, témoigne-t-il. Elle lui a appris à demeurer bien incarné, à coller à la réalité humaine.
En 2002, pour l'Année de la montagne décrétée par les Nations-Unies, et alors qu'il était conseiller du Secrétaire général de l'ONU pour le sport au service du développement et de la paix, Adolf Ogi partagea son expérience des sommets lors d'une célébration religieuse.[1] Avec cette certitude : les montagnes nous incitent à vivre en nous interrogeant.
L'homme est apparu très tôt en « Terre Sainte » : les récentes découvertes archéologiques ont mis au jour des traces de présence humaine parmi les plus anciennes connues aujourd'hui. Cette région, aux paysages fascinants de montagnes et de déserts, a façonné la vie et l'histoire de ses populations, tout comme elle a teinté les récits bibliques.
Le nombre d'Occidentaux pratiquant le zen va croissant. Peut-on sans autre transposer cette méthode sans tenir compte du milieu religieux auquel elle est liée ? Perspectives pour un dialogue fructueux entre christianisme et bouddhisme, deux voies aux fondements anthropologiques différents.
Si la Révolution française avait aboli les délits de blasphème et de sacrilège, la situation semble bien avoir changé. Depuis que l'islam occupe la scène médiatique, c'est-à-dire depuis la révolution iranienne de 1979, le blasphème est redevenu une question philosophique, politique et juridique réccurente.
Trent-quatre pays ont une loi antiblasphème (chiffres de 2011), en majorité en Moyen-Orient et en Afrique du Nord (Maghreb) et subsaharienne (Somalie et Nigéria), donc dans des régions à majorité musulmane. Rappel de quelques notions fondamentales pour contextualiser la réaction autour du blasphème en islam.
Dans le monde professionnel, on fait de plus en plus appel à la spiritualité. Mais est-ce pertinent ? Ne risque-t-on pas la récupération économique d'une aspiration humaine fondamentale ? Jean-Claude Huot, aumônier dans le monde du travail, s'interroge.
La nouvelle Bible liturgique en français a été éditée en 2013. Trois points forts à son actif : l'officialité que lui confèrent les évêques francophones, une traduction par des spécialistes à partir des langues d'origine, adaptée de surplus à la proclamation dans l'assemblée liturgique. Cette traduction devrait entrer en vigueur progressivement dans les lectionnaires liturgiques.[1]
«Si tu savais le don de Dieu...» (Jean 4,10). Une petite phrase profondément ancrée dans la mémoire et le coeur des chrétiens, au risque de se banaliser et de perdre son impact! Elle met pourtant en place la vaste problématique du don, parfois mal reçu, mais toujours gratuit et surabondant.
Le pape François a reçu le 1er décembre 2014 les membres de la Conférence des évêques suisses en visite ad limina. Dans son discours, le pontife a insisté sur trois points : la collaboration des laïcs avec les prêtres, l'oecuménisme et les relations Eglise-Etat.