Il y a quarante ans, le 20 mai 1973, les articles constitutionnels d'exception, qui interdisaient la présence en Suisse de la Compagnie de Jésus (art. 51) ainsi que la fondation et la restauration de couvents (art. 52), étaient enfin abrogés. Aujourd'hui, la méfiance vis-à-vis de la Compagnie semble bel et bien avoir disparu.
Croire et espérer est le destin de l’être humain, qui a toujours préféré le faire en groupe. Depuis des millénaires, les religions ont créé des rites, des croyances et des identités pour rassembler les êtres. Si notre rapport au sacré et à la spiritualité a fortement évolué au cours du temps, notre besoin de croire, et maintenant de choisir, est resté intact. Cela dit, le retour actuel vers le religieux apparaît également comme un puissant phénomène réactionnel face aux métissages culturels et à la globalisation, perçus comme autant de menaces identitaires. (1) En octobre 2013, la 46esession des Rencontres Internationales de Genève a mis en vedette la thématique sous l’intitulé « Le religieux d’aujourd’hui ». Compte-rendu de ces conférences. (photo : Matthieu Ricard et Nicolas Buttet)
On s'y attendait et c'est désormais officiel : le jésuite français Pierre Favre, ami de Saint Ignace de Loyola, vient d'être inscrit dans le catalogue des saints. Pour la communauté des jésuites de Carouge, cette canonisation revêt une signification toute particulière, puisqu'ils ont choisi de prendre pour nom de Communauté celui de Pierre Favre en l'honneur de l'homme né dans le village du Villaret, en Savoie, alors dans le diocèse de Genève. Pour la revue choisir, Pierre Emonet sj a dressé son portrait. Lire pdf ci-dessous.
L’interview que le pape a accordée en août 2013 aux revues culturelles jésuites européennes et américaines a eu un retentissement certain, tant dans la presse internationale qu’auprès de milliers de lecteurs de par le monde. La traduction française du texte a été diffusée dans son intégralité sur le site de choisir et de larges extraits ont été publiés dans les revues francophones jésuites choisir et Études (Paris). Un livre, publié en décembre 2013 par Flammarion et Études, avec la collaboration de choisir, s’en fait l’écho.
Le pape François, L’Église que j'espère. Entretien avec le Père Spadaro sj,
suivi de Onze réactions à ses propos,
Paris, Flammarion / Études 2013, 236 p.
Choisir vous offre en exclusivité ci-dessous les commentaires de son directeur, Pierre Emonet sj, ainsi que celui de Mgr Charles Morerod op, évêque du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg.
L'élargissement du mariage civil aux personnes de même sexe est une question sérieuse pour la société, certes, mais aussi pour l'Eglise. Avant de se prononcer, celle-ci ne peut faire l'économie d'un questionnement. Elle doit se positionner sur la façon dont elle accueille et intègre les homosexuels dans le projet de Dieu.
Les débats de ces derniers mois touchant aux couples homosexuels ont généralement confondu trois types de problèmes qui devraient être distingués avec soin pour qu'on y voie un peu plus clair. Les Eglises doivent-elles bénir les couples ayant contracté un partenariat civil ? La société civile doit-elle instituer un mariage pour tous ou convient-il de distinguer le mariage et le partenariat civil ? L'égalité des droits entraîne-t-elle l'accès des homosexuels aux mêmes types de parentalité ?
Le Conseil de Paris a voté à l’unanimité l’attribution à une rue du 15e arrondissement du nom de la religieuse orthodoxe Marie Skobtsov. Membre de la résistance française, elle a été gazée en 1945 par les nazis pour avoir sauvé des juifs. Elle a été canonisée en 2004 par l’Eglise orthodoxe.
La rue en forme de boucle est projetée dans le cadre de l’aménagement du secteur situé entre la rue des Entrepreneurs et la rue de l’Eglise et débouchera entre les entre les n° 84 et 88 de la rue de Lourmel, juste en face du n° 77 où, en 1935, Mère Skobtsov avait installé son foyer d’accueil, devenu un des grands centres de l’organisation de l’immigration russe en France.
Pour en savoir plus sur la vie et la spiritualité de cette femme hors du commun, découvrez dans le document PDF ci-dessous, le très bel article de Jerry Ryan, réalisé pour la revue choisir au moment de la canonisation de Mère Marie.
Le miracle le plus étrange que Jésus ait accompli dans sa vie fut celui par lequel il maudit un figuier, qui se dessécha. C'est le seul miracle « destructeur » de Jésus. Le seul qu'il ait accompli à Jérusalem. Le seul qui ait mis un jour à se réaliser et qui soit incompréhensible du point de vue historique. Ce récit s'est avéré si dérangeant que l'Eglise ne le lit jamais au cours de la messe du dimanche. Quel est le sens de ce geste apparemment absurde ?
Le monastère de Saint-Simon, également connue comme l'église de la grotte, se trouve dans la montagne du Mokattam, dans le sud du Caire, une zone qui est connue comme la « poubelle de la ville » en raison de l'importante population d'éboueurs (les zabbaleen) qui y vivent. Il s'agit en fait de la plus grande église du Moyen-Orient, avec une capacité d'accueil de 20 000 personnes.
Le financement des Eglises est à l’ordre du jour. Si les cantons romands ont à ce sujet des systèmes très différents, les cantons alémaniques connaissent tous l’impôt ecclésiastique, qui est actuellement contesté dans la mesure où il est aussi dû par les sociétés commerciales. Un nouveau mode de financement est ainsi évoqué : l’impôt de mandat. De quoi s’agit-il ? Quels en sont les avantages et les inconvénients ? Est-il politiquement faisable ?
Conférence publiée dans : Maurice Zundel, Ses pierres de fondation. Textes choisis et présentés par le Père Gilbert Géraud, Montréal, Anne Sigier 2005, pp. 251-255.
« Des allégations qui ne tiennent pas face aux faits », interview de Christian Rutishauser s.j. : texte original sur www.jesuiten.ch et www.aufbruch.ch
« Prise de position du P. Franz Jalics s.j. » : texte original et traduction sur www.jesuiten.ch