Cyprien de Carthage est le théoricien le plus important de l'autorité épiscopale au IIIe siècle. Il a mis tout son talent intellectuel dans la définition théorique et dans la défense de ce qu'il considérait être « la discipline ecclésiastique », à savoir le bon ordre de l'institution et le respect sans faille de l'autorité de l'évêque.
A l'occasion des célébrations en l'honneur de Matteo Ricci s.j., grand évangélisateur de la Chine, mort il y a 400 ans, Benoît XVI a qualifié le jésuite de « modèle encore valide aujourd'hui » dans les rapports entre l'Europe et la Chine. Appelé Li Madou dans le pays (le sage de l'Occident), Ricci fut l'un des premiers missionnaires italiens à pénétrer dans l'Empire du Milieu et le premier sinologue occidental. Il pratiqua une évangélisation progressive par l'étude de la culture traditionnelle, l'assimilation des coutumes locales et la pratique de l'amitié.
Dans l'Eglise de nos jours, la division entre clercs et laïcs est une réalité qui va de soi. Pourtant, à l'époque du christianisme naissant, elle était encore loin d'être acquise dans les communautés locales. Le témoignage d'Ignace, évêque martyr de l'Eglise d'Antioche de la première moitié du IIe siècle, est d'ordinaire considéré comme une des premières attestations de l'émergence d'un clergé sacerdotal. Il peut aussi être lu dans une perspective différente, celle de la nécessaire adaptation des institutions aux réalités sociales.
Les Jeux olympiques de Pierre de Coubertin trouvent bien sûr leur origine dans les Olympiades grecques mais aussi, plus près de chez nous et plus récemment, dans les jeux organisés par le petit séminaire français du Rondeau. L'un de ses anciens séminaristes, le dominicain Henri Didon, précéda Coubertin dans son aventure. Passionné, il joua un rôle de premier plan dans le développement des joutes sportives et dans l'esprit qui les animait.