Les sourds et malentendants peuvent désormais “entendre” la Bible sur internet. Un site est en ligne depuis le début septembre - www.bible-lsf.org - sur l’initiative des aumôniers vaudois et genevois du groupe de traduction française de la Bible en langue des signes. Sont déjà disponibles : l’évangile de Luc, le livre de Jonas et un lexique de mots bibliques.
Les textes bibliques avaient été enregistrés sur des DVD et proposés à la vente. Mais sans succès. Ainsi, l’Alliance biblique française (ABF) avait travaillé sur le livre de Jonas, enregistré en langage des signes avec des sous-titres et une voix off. Et lorsque l’ABF s’est retirée, la Société biblique suisse (SBS) a pris le relais avec l’évangile de Luc. Mais ces produits n’ont pas plus décollé à la vente. D’où la décision de transférer ces enregistrements sur Internet.
Un travail subtil
« Des groupes de toute la francophonie ont travaillé avec des biblistes, des aumôniers et des interprètes en langue des signes, explique Solange Ruedin, animatrice pastorale pour les sourds et les malentendants à Yverdon-les-Bains ». Un travail subtil, car il faut rendre le texte dans son authenticité. « Pour les mots bibliques du lexique, par exemple Abraham ou Isaïe, il fallait choisir un son qui rende justice au texte originel, dit Solange Ruedin. Ce travail a notamment été mené par les aumôniers vaudois et genevois spécialisés auprès des sourds et malentendants: les pasteurs Anne-Lise Nerfin et Jean-Charles Bichet, les animatrices catholiques Erica Cséfalvay et Solange Ruedin ainsi que Robin Masur, de la communauté œcuménique des sourds vaudois.
Le groupe d’aumôniers travaille déjà à la suite: la Genèse et le lectionnaire catholique du dimanche. L’idée est de faire participer d’autres groupes francophones, qui sont les bienvenus pour poursuivre la démarche.
Bernard Litzler, cath.ch
Klee à Berne,
Centre Paul Klee, Berne
« Klee est un ange qui recrée les merveilles du monde. » Jean-Paul Sartre
Le scandale Paradjanov,
de Serge Avédikian et Olena Fetisova
Hayk : Evasion,
de Harutyun Khachatryan
Le 24 avril, les Arméniens feront mémoire du génocide de leur peuple. En deux ans, de 1915 à 1916, environ 1,3 million d’Arméniens vivant dans l’Empire ottoman furent exterminés, et 200 000 en Azerbaïdjan perse et au Caucase. Les survivants se dispersèrent dans le monde. L’actuelle République d’Arménie, indépendante depuis 1991, constitue pour eux un espoir, même si fragile. - Monique Bondolfi-Masraff, Lausanne, est la Présidente de KASA.[1]
Le 24 avril 2015, les Arméniens du monde entier se rassembleront pour faire mémoire du premier génocide du XXe siècle, à propos duquel Hitler aurait dit : « Mais qui se souvient encore des Arméniens ? » Retour sur une histoire tragique. - Monique Bondolfi-Masraff, Lausanne, est la Présidente de KASA[1]
Attentat de Charlie Hebdo, exactions commises par Daech ... la tension entre liberté d’expression et liberté religieuse mal comprises entraîne de terribles violences. Lors de la 28e session du Conseil des droits de l’homme (Genève, du 2 au 27 mars 2015), Mgr Tomasi, nonce apostolique auprès de l’ONU, a fait une intervention remarquée à ce sujet.
Entre le moment où une personne est guérie et celui où sa guérison est reconnue par l’Église comme miraculeuse, une procédure longue et complexe est entreprise. Y sont impliquées et la médecine et la hiérarchie catholique. Regard sur les cas de Lourdes.
L’obscur concept de résurrection paraît impénétrable à beaucoup de nos contemporains. Or il est central dans la foi chrétienne : sans la résurrection du Christ, la foi est vidée de son contenu, affirme saint Paul. Mais sur quoi reposet-elle, quel est son fondement ?
Lorsque l’on me demande ce qu’est un ange, je réponds spontanément par une boutade : « C’est le milieu de l’év-angile ! » Et d’ajouter aussitôt qu’il faut trois éléments pour faire un ange : un expéditeur, un destinataire et un portemessage... auquel, pour être certain que le message sera porté rapidement, il convient de donner des ailes ! Une boutade, vraiment ?[1]
Comment croire aux anges, ces êtres de lumière, dans une ère davantage tournée vers la science et ses preuves que vers la foi et ses croyances ? Lars Klawonn répond en s’appuyant sur l’enquête du journaliste Pierre Jovanovic qui fait suite à une expérience personnelle troublante[1].