Daniel Marguerat, Un admirable christianisme. Relire les Actes des apôtres
Daniel Marguerat, Dieu et l’argent. Une parole à oser
Yvan Bourquin, Quel Dieu pour tant de souffrance ? Lettre aux blessés de la vie
collection « Parole en liberté », Bière, Cabédita 2013, respectivement 96 p., 93 p. et 94 p.
Andrew Linzey, (dir.) : Le lien. Violences sur les animaux et les humains, Strasbourg, One Voice 2011, 440 p.
Paolo Dall’Oglio, avec la collaboration d’Eglantine Gabaix-Hialé
La rage et la lumière. Un prêtre dans la révolution syrienne
Paris, Atelier 2013, 200 p.
Frère Roger de Taizé, A la joie je t’invite. Fragments inédits, 1940-1963, Taizé, Presses de Taizé 2012, 240 p.
C’est avec une certaine retenue que j’entreprends de vous présenter ces fragments inédits. Tout est si brillant, si humble, si intime dans ce livre, que tenter d’en résumer le contenu me paraît impossible. Ces dits fragments
« d’ouvrage esquissé » et de « notes inachevées » nous font entrer dans le monde intérieur du fondateur de Taizé.
Il se souvient de son adolescence, qu’il a consumée dans une recherche incessante, voulant boire à toutes les sources pour étancher sa soif, soupirant parfois après la mort qui lui paraissait plus attirante que la vie. Et un jour, il s’entend appelé par le Christ : « Toi, suis-moi. » Il pressent cet appel dans une voie toute neuve, mais hésite... préférant les chemins tracés.
Timothy Snyders, Terres de sang. L’Europe entre Hitler, et Staline, Paris, Gallimard 2012, 720 p.
Il y a trois genres de livres : ceux qui nous font dresser les cheveux sur la tête, ceux qui nous font pleurer, ceux qui nous éclairent. Ces trois genres convergent dans l’extraordinaire ouvrage de Timothy Snyders, Bloodlands (2010), dont la traduction en français est parue récemment.
Nos cheveux se dressent sur la tête en raison des chiffres solides que donne cet auteur sur les massacres qui ont eu lieu de 1933 à 1945, entre Varsovie et Moscou, Kiev et Leningrad : 14 millions de morts dans la population civile et parmi les prisonniers de guerre, sans compter les victimes de la Deuxième Guerre mondiale.
Faust, le film d'Alexandre Sokourov, passe en première diffusion sur Ciné + Club, ce 22 mai à 20h45.
Rediffusion : le 27 mai à 8h25, le 28 mai à 16h50, le 29 mai à 0h10 et le 31 mai à 15h55.
Le Russe Alexandre Sokourovest sans doute le plus important cinéaste contemporain. Après Moloch, Taurus et Le Soleil, Faust a été conçu comme le dernier volet d’une tétralogie sur les dictateurs (Hitler, Lénine et Hirohito). Le personnage de cet opus, qui tient plus cette fois de la fiction que de l’histoire (un docteur Faustus aurait existé au XVIe siècle), permet à Sokourov de réaliser comme une synthèse de ses méditations précédentes sur le pouvoir et la corruption. Le cinéaste y conserve néanmoins l’angle personnel, intime qui caractérise son approche des « monstres » de l’histoire du XXe siècle. Comme il l’a dit à Venise, où le film a remporté le Lion d’or à la Mostra : « Faust n’est pas une légende, ni un mythe, ce n’est qu’un être humain. »
Catherine Santschi, Les ermites du milieu du monde. Le désert en Suisse romande, en Savoie et en Bresse et en Bugey, Genève, Slatkine 2012, 320 p.
Eva-Maria Faber (éd.), Lebenswelt und Theologie. Herausforderungen einer zeitsensiblen theologischen Lehre und Forschung (Schriftenreihe der Theologischen Hochschule Chur 9), Fribourg, Academic Press Fribourg 2012, 348 p.
Sous la direction de François Bellec, Sergio Regazzoni, la solidarité n’a pas de frontières, Beaune, La Toison d’Or 2011, 366 p.