O fim do mundo, de Basil Da CunhaLe 72ème Festival de Locarno s’est clôturé, sous la houlette de sa nouvelle directrice française, Lili Hinstin, avec un beau palmarès. Le Jury œcuménique des Églises réformées et catholique de Suisse notamment a décerné son prix à Maternal, de Maura Delpero. Du côté du cinéma helvète, même si aucune récompense n'a été décrochée, quelques perles figuraient dans la sélection présentée à Locarno, tel O fim do mundo, qui concourrait en compétition internationale.
Delphine et Carole, insoumusesCe documentaire de Callisto McNulty, Grand Prix du Jury au Festival du film et forum international sur les droits humains (FIFDH), retrace le «féminisme enchanté» de deux copines, unies dans les luttes de la fin des années 60, l’actrice Delphine Seyrig et la vidéaste Carole Roussopoulos. C’est la petite-fille de cette pionnière de la vidéo, Callisto McNulty, qui a repris la maquette du film que la mort de sa grand-mère Carole avait empêché de réaliser.
Début des années 80 au Texas. Le jeune Bart, 10 ans, subit au quotidien la violence physique et psychologique de son père Arthur. Celui-ci semble lui faire payer sa situation un peu misérable et lui reproche constamment de «rêver»: «Les rêves ne payent pas les factures.» Film américain des frères Erwin, Andrew et Jon, réalisateurs, scénaristes et producteurs évangéliques, La Voix du pardon raconte l’histoire vraie de Bart Millard, chanteur du groupe MercyMe.
Wanda et Ida © Pawel PawlikowskiLa projection dimanche soir, à Genève, du film Ida, dans le cadre d’Il est une foi. Les Rendez-vous cinéma de l'ECR (Église catholique romaine de Genève) a connu un beau succès. Il faut dire que cette œuvre en noir et blanc du polonais Pawel Pawlikowski subjugue, tant par sa beauté, sa subtilité que par les thèmes qu’elle traite. Une discussion entre le public et les intervenants (Nathalie Sarthous-Lajus, rédactrice en chef adjointe d’Études, Patrick Bittar, chroniqueur cinéma de choisir, et moi-même) s’en est suivie autour du thème Peut-on choisir l'absolu aujourd'hui? Au vue de la qualité et de la richesse du film, l’exercice s’est révélé frustrant.
Cet article se veut à la fois un retour sur l’événement et un complément. Et surtout à une invitation à poursuivre l’échange via la rubrique Libres propos qui est la vôtre! N'hésitez pas à nous écrire.
La place de la spiritualité des femmes dans la société, celle qui leur est accordée ou pas, tel est le thème de l’édition 2019 des Rendez-vous cinéma de l’ECR (Église catholique romaine à Genève).
Briana Berg nous fait découvrir l'édition 2019 de ces rencontres cinématographiques. Elle s’est jointe dès le départ à l’aventure Il est une foi - Les Rendez-vous cinéma de l’ECR, en qualité de co-responsable de la programmation. Elle a travaillé à l’Espace Saint-Gervais, notamment pour les rencontres L’Image et le Sacré, pour le festival BlackMovie et pour L’émiliE, un magazine féministe, pour lequel elle a organisé un festival de films.
Christian Bale (Dick Cheney) dans Vice, d’Adam McKayEn 1963, un étudiant de l’Université de Yale, dans le Connecticut, est renvoyé parce qu’il est plus assidu aux bars qu’aux cours. Il travaille ensuite comme ouvrier sur les lignes électriques d’une compagnie locale et termine souvent ses nuits enivrées au poste. Quarante ans plus tard, il est aux manettes de la plus grande puissance mondiale. Cet homme s’appelle Dick Cheney et il est toujours vivant. Le film Vice, d’Adam McKay, lui est consacré.
Retrouvailles entre Herzog et Kinski sur le tournage de "Cobra Verde" © Werner Herzog FilmLe cinéaste allemand Werner Herzog est mis à l’honneur de la 50e édition de Visions du Réel, le Festival international de cinéma de Nyon (5-13 avril 2019), pour l’ensemble de son œuvre. Comment s’en étonner? Choisir quelques films de Werner Herzog sur la soixantaine tournés en 55 ans sur tous les continents ne donnerait qu’une idée très réduite de son génie.
C’est à un documentaire choc -comme à son habitude- que nous a convié ce 13 mars le Festival du film sur les droits humains (FIFDH). Bébés sur mesure, de Thierry Robert, nous entraîne dans la courte, et néanmoins mouvementée, histoire des techniques de procréations médicalement assistées. Le réalisateur a mené son enquête en Europe, aux États-Unis et en Inde. Il met le doigt sur la question de l’eugénisme et sur les utopies de contrôle et de perfection qui accompagnent cette promesse scientifique: il sera un jour possible de mettre au monde des bébés parfaitement «sains».
C’est avec émotion que choisir vous invite à découvrir le film de Giulia Bertoluzzi, Strange Fish, qui est présenté pour la première fois en Suisse, dans la section Grand reportage du Festival du film et forum international sur les droits humains (FIFDH).
Il s’agit là d’une reconnaissance publique de l'action humaine entreprise par certains pêcheurs tunisiens de Zarzis, mais aussi du travail personnel, sensible et courageux, réalisé par la jeune journaliste italienne. Depuis 2013, Giulia Bertoluzzi écrit des reportages pour notre revue. Ses enquêtes sur le terrain comportent systématiquement un volet droits humains. Elle a en effet cofondée en Égypte l’agence Zeernews, devenue entre-deux Nawart Press, un collectif de journalistes indépendants qui travaille aussi pour des ONG, leur fournissant services, assistance, couverture médiatique et visibilité.
Capture d'écran de la bande annonce. © Warner BrosLa petite entreprise horticole d’Earl Stone (Clint Eastwood) fait faillite, victime de la concurrence sur Internet. Le vieil homme est brouillé avec son ex-femme (Diane Wiest [1]) et leur fille (Alison Eastwood, la fille de son père), qui lui reprochent de les avoir totalement négligées au profit de son travail. À 88 ans, Earl se retrouve donc seul, à la rue… lorsqu’une connaissance de sa petite-fille lui propose un job très bien payé: livrer une marchandise dans un autre État… sans poser de questions ni se faire remarquer.
N.B: le titre de l'article se rapporte à la fameuse ritournelle chantée par la silhouette de Lucky Luke sur son cheval dans le couchant, à la dernière case de chacune de ses aventures.
La réalisatrice Emmanuelle Antille signe un road movie à la fois flamboyant et tragique. Sur les traces de Karen Dalton, chanteuse folk des années 60, le documentaire voyage du Colorado à Woodstock pour raviver la mémoire de cette égérie oubliée.
A Bright Light, une lumière étincelante, telle serait en français l’aura que la cinéaste Lausannoise Emmanuelle Antilles donne à cette chanteuse folk des années 60, Karen Dalton.
Forgiven © Saje DistributionForgiven, de Roland Joffé, est un film palpitant et rare, parce qu’il présente le combat exemplaire pour le Bien mené par un chrétien. En l’occurrence, celui de l’archevêque anglican Desmond Tutu, en Afrique du Sud, en 1995. Les lois de l’apartheid sont abolies depuis trois ans et Mgr Desmond Tutu est nommé par le nouveau président Nelson Mandela à la tête de la Commission Vérité et Réconciliation, dont la mission est de solder des décennies de ségrégation raciale.