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vendredi, 08 février 2019 11:11

L'eau, bientôt personne morale?

india 371 1920Le Gange, une personnalité morale? LDLes éléments naturels pourraient-ils bientôt être juridiquement considérés comme des personnes morales? Ce scénario n’est plus de la science-fiction. Dès les années 1980, une prise de conscience environnementale a supplanté la perspective productiviste typique d’après-guerre. Un pas supplémentaire a été franchi lorsque quelques pays ont accordé aux ressources naturelles la dimension de personne morale. Au rang des précurseurs à avoir envisagé les éléments comme des entités pouvant prétendre à une personnalité juridique figurent la Bolivie, la Nouvelle Zélande et l’Inde.

container 537724 1920LDLes caractéristiques et objectifs géopolitiques des Nations européennes ont longtemps été inséparables de ceux de ses partenaires de l’OTAN, guerre froide faisant loi. Si Europe et Amérique du Nord sont toujours liées par une alliance solide, l’objectif commun de la lutte contre les soviétiques a laissé place à des vulnérabilités et préoccupations bien différentes.

D'après «Géopolitique maritime de l'Union européenne», paru dans Études Marines n°7 de décembre 2014, une revue pilotée par Cyrille P. Coutansais, directeur de recherches au Centre d’études stratégiques de la marine et auteur de Les Hommes et la mer (CNRS-éditions 2017).

lundi, 28 janvier 2019 12:03

Le peuple élu en débat

Neuhaus saltandlighttv.orgDavid Neuhaus © saltandlighttv.orgPlusieurs courants des Églises évangéliques prétendent pouvoir théologiquement fonder leur soutien au sionisme. Paul Turban, de Terre Sainte Magazine, a interrogé le Père jésuite David Neuhaus afin qu'il éclaire la position de l’Église catholique vis-à-vis du sionisme. Entre rejet du peuple juif et interprétation biblique pour prendre parti, la question du peuple élu fait encore débat. Un article de cath.ch.

vendredi, 28 décembre 2018 08:46

Eau! Ta formule relie. H20...

amenagement Senegal MaliAménagement sur le fleuve entre le Sénégal et le Mali © Th. UlrichL’Homme s’entretuera-t-il pour l’eau un jour? Parlera-t-on de la guerre de l’eau, tout comme l’on évoque la guerre du feu de la période pré-historique? Ou alors notre or bleu, aussi indispensable que l’air, se glissera-t-il à l'avenir dans de nouveaux méandres, ceux d'une entité vivante ayant droit à une personnalité juridique, et deviendra-il source de paix via la gouvernance internationale?

À Genève, le  pôle de compétences Geneva Water Hub, lancé par l'Université du canton et le Département suisse des Affaires étrangères, travaille dans cette direction.

un charterInvité par la Bibliothèque des Nations Unies à Genève, Marcel À . Boisard, ancien directeur général de l’UNITAR et auteur en 2018 de Une si belle illusion Réécrire la Charte des Nations Unies, a présenté son ouvrage. Celui-ci propose non pas une nouvelle réforme de l’organisation, mais une réécriture de sa Charte. Ni manuel d’histoire, ni traité de droit international, ni manifeste politique, il s’agit d’une libre réflexion s’étayant sur l’étude et la pratique des relations internationales pendant de longues années.

Cet article est paru dans UN Special, le magasine officiel des Nations Unies-Genève

«Le prochain conflit dans la région du Proche-Orient portera sur la question de l’eau» (Boutros Boutros-Ghali, secrétaire général des Nations Unies, 1992). Alors que le Moyen-Orient regroupe 6 % de la population mondiale, il ne dispose que de 1% des réserves d’eau douce.[1] La ressource est partout surexploitée et inégalement répartie, ce qui génère des conflits entre États et d’importantes tensions intérieures. Où sont les solutions?

Olivier Hanne est historien médiéviste et islamologue. Il a publié une quinzaine d’ouvrages sur l’Islam et le Moyen-Orient. Dernier en date: Les seuils du Moyen-Orient. Histoire des frontières et des territoires (Monaco, Ed. du Rocher 2017, 539 p., avec 149 cartes et schémas).

vendredi, 30 novembre 2018 17:22

Un cocktail public - privé

Écrit par

Distribution d’eau à Juba, Soudan du Sud © Lucienne BittarNécessaire à la vie, l’eau potable, comme l’air non pollué, comme l’énergie propre, comme l’espace vital, fait partie des biens communs, qui appartiennent à tous donc. L’eau a même été proclamée « droit fondamental » par l’Assemblée générale des Nations Unies en juillet 2010. Sa fourniture étant sous la responsabilité de l’État, elle est aussi considérée comme « bien public ».[1] Bref, personne ne doit en être privé. D’où l’indignation devant sa privatisation.

Étienne Perrot est un spécialiste des questions de discernement dans la vie professionnelle. Il a abordé ces thèmes dans de nombreux ouvrages, dont Exercices spirituels pour managers (Paris, Desclée de Brouwer 2014, 232 p.).

Jair Bolsonaro pela EC 77 Medico Militar no SUS croppedJair Bolsonaro © wkimedia commonsLe Brésil a choisi. Dimanche 28 octobre 2018, le géant latino-américain a élu pour président, à plus de 55%, l’ex-capitaine de l’Armée de laquelle il fut expulsé pour mauvaise conduite: Jair Bolsonaro. Et tant pis pour Fernando Haddad, docteur en philosophie, ancien professeur de sciences politiques et d’économie, ex-ministre de l’Éducation (2005 à 2012) et ancien maire de São Paulo, la plus grande ville du pays. Il aura fait les frais de la hargne du peuple contre l’ex-président Lula, son mentor, et la politique menée par le Parti des travailleurs (PT) ces dernières années.

Une analyse de Paulo Barrera Rivera, professeur à l'Université méthodiste de São Paulo, anthropologue, spécialiste des thèmes religieux au Brésil.

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