Combien de personnes n'envisagent pas de se rendre à Jérusalem parce qu'elles croient que la région est à feu et à sang ou qu'elles craignent de cautionner la politique israélienne ! Dommage, car le voyage peut ouvrir l'esprit et le
coeur à des réalités insoupçonnées. Récit des moments forts d'un séjour de six mois dans la ville trois fois sainte.
La complexité des relations théologiques entre le christianisme et le judaïsme reste vive, malgré un dialogue persistant, tant l'historicité biblique et la réalité politique se télescopent avec l'existence de l'Etat d'Israël.
G. Montersino
Dans un article publié par Le Temps (23.052014), Marcel Boisard, ancien sous-secrétaire général de l'ONU et auteur de nombreuses publications sur l'islam, rappelle le sens du mot djihad et démontre que la véritable guerre sainte n'a rien à voir avec les exactions des extrémistes d'aujourd'hui.
Le djihad est consubstantiel à l'islam. Il est l'instrument de propagation de la religion. Toutefois, il ne signifie nullement «guerre sainte». Une traduction littérale de l'arabe serait «effort». Le Coran contient quarante fois le terme et ne l'utilise jamais dans le sens de guerre. La littérature spécialisée qui lui est consacrée, depuis quinze siècles, est pléthorique.
Nous assistons à l'effondrement du christianisme autoritaire, volontariste et unique référent digne de foi. Cela s'est traduit d'abord dans les choix spirituels des croyants, puis, depuis une dizaine d'années, par des écrits antireligieux d'intellectuels français et anglo-saxons visant, plus particulièrement, le christianisme. Dans ce contexte, on peut se demander si le christianisme a encore un avenir en Occident.