La Fondation Mozilla a sondé les internautes des quatre coins du monde à propos de leurs connaissances et opinions sur l’intelligence artificielle (IA). Plus de 66’800 personnes lui ont répondu. Elle a publié ses résultats en ligne le 7 novembre 2019. Un peu plus de la moitié des personnes interrogées estiment avoir «quelques connaissances» sur l’IA et seulement 10% être «bien informées». Elles ressentent plutôt de l’inquiétude (32%), de la curiosité (30%) et de l’espoir (27%) face à l’IA. Et globalement, les Sud-Américain(e)s et les plus jeunes estiment avoir plus de connaissances sur l’IA et sont moins inquiets.
Stupéfaction dans les chaumières helvétiques de voir, dans le pays de la prudence, de la pharmacie et de l’hygiénisme, la nécessité de cloîtrer tous les habitants pendant des semaines à cause d’un virus minuscule venu d’une Chine lointaine. «Retour au Moyen Âge», gémit-on.
Oui, retournons au Moyen Âge. La peste noire (1347-1352), venue elle aussi des steppes de l’Asie Centrale, a tué pas loin de la moitié de la population européenne en cinq ans. Puis des retours réguliers jusqu’à la fin du XIXe siècle ont décimé et troublé en profondeur la civilisation européenne. Deuils familiaux, récession économique, troubles sociaux, conflits religieux s’en sont suivis. On peut même y voir une des causes du schisme protestant du XVIe siècle.
C’est le nom de l’algorithme super puissant de nouvelle génération mis au point en Suisse par des chercheurs des Universités de Genève et de Lausanne, ainsi que du SIB, pour faciliter l’interprétation des Big Data du génome qui ne cessent de prendre de l’ampleur. Cet outil devrait se révéler très utile pour l’étude de la génétique des populations et pour la médecine de précision.
Fières et fiers de leurs nombreuses variétés de maïs, les Mayas pratiquent une agriculture durable pour préserver notre Terre-Mère et l’avenir alimentaire. Les œuvres d’entraide Pain pour le Prochain et Action de Carême les aident à protéger leur patrimoine et leur sol, et donc la diversité des semences végétales héritées de leurs ancêtres. Une mise en pratique du slogan de la Campagne de Carême 2020, Ensemble pour une agriculture qui préserve notre avenir, qui démarre ce 26 février.
contrastwerkstatt / Adobe StockSur quels indices notre mémoire s’appuie-t-elle pour rattacher une situation actuelle à une situation passée? Contrairement à ce qu’expliquait jusqu’à aujourd'hui la littérature existante sur le sujet, ce serait les ressemblances de structure et de fond (le cœur de la situation) qui guideraient les évocations en mémoire, et non les ressemblances de surface (par exemple la thématique générale, le lieu ou les protagonistes). C'est ce qu'annonce avoir démontré des chercheurs de l’Université de Genève (UNIGE), en collaboration avec le CY Cergy Paris Université en France. Une étude qui pourrait s'avérer utile en pédagogie.
Ni l’Église romaine ni l’Église byzantine n’ont rivalisé, au Moyen-Age, avec le zèle missionnaire de l’Église assyrienne de l’Orient. Cette Église apostolique s’étendait alors de l’Irak actuel, voire même des bords de la Méditerranée, jusqu’en Chine. L’origine de cette communauté, aujourd’hui majoritairement en diaspora, se trouve en Mésopotamie, souligne l’écrivaine genevoise Christine Chaillot. Récit de la grandeur et du déclin de cette Église.
L’Église assyrienne de l’Orient remonte, selon la tradition, à trois apôtres ou disciples de Jésus-Christ: Mar Addaï (aussi connu sous le nom de Thaddée), Mar Mari (Luc X, 1-24) et Mar Toma ou l’apôtre Thomas, ce dernier ayant fondé des églises sur la côte sud-ouest de l’Inde, dans l’actuel Kerala, où il serait arrivé vers 52 après J.-C. Puis le christianisme de cette Église se répandit depuis la Mésopotamie dans tout l’Empire perse et bien au-delà.
Pourquoi n’y a-t-il toujours pas plus d’actions individuelles pour contrer le changement climatique? Que faire pour que les individus osent agir dans leur périmètre d’action? Tobias Brosch, chercheur à l’Université de Genève, a synthétisé deux décennies d’études scientifiques sur le changement climatique pour identifier les obstacles au changement des comportements individuels et la façon de les surmonter. Il a identifié cinq barrières psychologiques qui bloquent le changement de comportement individuel.
Le hangar est comble, l’agitation palpable. Plus de 6000 couples sont venus des quatre coins de la Bande de Gaza pour participer au tirage au sort. Seule une centaine d’entre eux seront gagnants. Les hommes rient et fument, sans toutefois quitter des yeux les organisateurs. Les femmes, dans leurs longs vêtements, hésitent devant les plateaux chargés de pâtisseries et autres amuse-bouches. Enfin, un jeune homme monte sur le podium et se met à retirer quelques petits papiers d’une coupe posée devant lui.
«Les prochains bénéficiaires d’une fertilisation in vitro (FIV) gratuite sont les suivants…»
Reportage sur place de la journaliste Eleonora Vio et de la photographe Daniela Sala.
Au moment où sort le film J’accuse sur «l’affaire Dreyfus», une nouvelle accusation de viol se manifeste contre son réalisateur Roman Polanski qui, en 1977 déjà, avait dû quitter les États-Unis pour ne pas être incarcéré sur la base d’une accusation analogue. Il est fort à parier que cette nouvelle «affaire Polanski» -il se peut sans objet réel- attire l’attention du public sur le film, et contribue à sa notoriété. Ce qui n’enlève rien aux qualités ni aux défauts du film, ni même au génie du metteur en scène, qui a déjà reçu plusieurs distinctions pour ses œuvres tournées en Europe.
Prendre un livre ou regarder une série TV? Commander une boule noisette ou une boule pistache? Comment choisir? Lorsque la différence de qualité entre deux propositions est grande, le choix se fait très rapidement. Mais lorsque cette différence est minime, nous pouvons rester bloqués de longues minutes, voire plus, avant d’être capables de prendre une décision. Pourquoi cela devient-il si difficile de trancher entre deux ou plusieurs choix? Notre cerveau n’est-il pas optimisé pour prendre des décisions?
Astrophysicien suisse de renommée internationale, Michel Mayor a détecté il y a un quart de siècle (en 1995) avec son étudiant d'alors, le professeur Didier Queloz, la première exoplanète. Pour cet extraordinaire découverte, les deux scientifiques se sont vus décerner le Prix Nobel de physique 2019! Félicitations Messieurs!
Scientifique émérite et passionné à la retraite -bien que toujours très présent à l’Observatoire de Genève-, le professeur Mayor a voué sa vie à la recherche d’objets non identifiables à l'œil nu. En 2018, il confiait à choisir à qui il avait accordé un entretien qu'il était impatient de la découverte de la vie extraterrestre: «La question n'est pas de savoir si, mais quand on détectera de la vie ailleurs dans l’Univers que sur notre Terre». Une vidéo (ci-contre) et un article lui avait alors été consacré, à lire dans le trimestriel n°686 – janvier/mars 2018.
Le voilier genevois Fleur de Passion a accosté le 6 septembre 2019 à Séville, après quatre ans et demi de voyage. La Fondation Pacifique a mené ce tour du monde à bord d’un voilier traditionnel, qui se veut tout autant plateforme logistique de projets scientifiques, socio-éducatifs et culturels, que métaphore des enjeux de la planète. L'un des buts de l'expédition est de contribuer à une meilleure compréhension de l’impact humain sur les océans en collectant des échantillons d’eau au fil du voyage. L'exposition «Sur les traces en plastique de Magellan», au théâtre de l’Orangerie (Genève) retrace ce travail au travers des photographies de débris de plastique trouvés dans l’eau (à voir jusqu'au 28 septembre).
Embarquement sur Fleur de Passion à la recherche des épices d’aujourd’hui, avec Samuel Gardaz. Un article publié dans notre dossier Mon eau, ma bataille.