banner societe 2016

«La Nature aime à se cacher», disait déjà le philosophe Héraclite d’Éphèse à la fin du VIe siècle av. J.-C. Un aphorisme qui se prête bien à la recherche en physique des particules élémentaires. Prenons la matière noire. Invisible, elle composerait pourtant 27% de l’Univers (CERN). Petit tour dans la face «sombre» du cosmos avec Laura Baudis.

Laura Baudis est astrophysicienne et professeure de physique à l’Université de Zurich. Ses recherches portent sur la matière noire et la physique des neutrinos. Elle est impliquée dans les expériences liées aux détecteurs XENON. Elle a été membre du Comité scientifique du CERN de 2016 à 2018.

Nouveau guide des guérisseurs de Suisse romandeUn journaliste de la RTS l’a nommée «la Joël Dicker des guérisseurs» tant ses guides ont du succès et «sont nimbés de mystère». Une jolie formule pour dire que l’ethnologue Magali Jenny est lue par un large public et que son Nouveau guide des guérisseurs de Suisse romande n’aura pas un succès moindre que le précédent auprès d’une large frange de la population.

Ethnologue spécialisée en ethnomédecine -avec un mémoire de licence dédié aux guérisseurs fribourgeois-, anthropologie des religions, et collaboratrice scientifique au Tibet Museum à Gruyères, Magali Jenny est l’auteure du Guide des guérisseurs de Suisse romande (Favre), dont la dernière version vient de paraître avec un répertoire actualisé de près de 250 adresses (Lausanne, Favre 2021).

Le XIXe siècle a connu un véritable engouement pour le spiritisme. © Everett Collection/Shutterstock Les gens qui se décrivent comme médiums, spirites ou voyants passent soit pour des personnes extraordinaires soit pour des malades soit pour des escrocs ou affabulateurs. Des études récentes montrent que, de fait, ils sont plus enclins que la population générale à vivre certaines expériences hallucinatoires - ce qui peut les amener à croire qu’ils communiquent véritablement avec les morts.[1]

Adam J. Powell est psychologue et chercheur (professeur assistant) au Département de théologie et de religion de l’Université de Durham. Spécialiste des mouvements religieux au XIXe siècle, ses recherches concernent les théories sociologiques de l’identité. Il est l’auteur de Hans Mol and the Sociology of Religion (Routledge, 2017).

Capture d'écran du reportage de Pierre Pistoletti, «Bourreau et victime: quel face-à-face?», diffusé dans le Magazine Faut pas croire de la RTS, le 20 février 2021La justice restaurative prend de l’ampleur en Suisse, même si notre pays reste encore à la traîne par rapport à d’autres pays en Europe. Ces rencontres entre victimes et auteurs de délits reposent sur la circulation d’une parole réparatrice, corsetée par la justice pénale traditionnelle. Décryptage avec Claudia Christen, présidente du Swiss RJ Forum, un organisme mandaté pour mener à bien ces rencontres.

lundi, 13 décembre 2021 17:51

Mon nom est nessuno

Il mio nome è nessunoQuand on entre dans un lieu qui semble vide, on est souvent amené à lancer à haute voix: «Il y a quelqu’un?» Et de constater: il n’y a personne. Le «quelqu’un» définit une identité quelconque. «Il n’y a personne» semble considérer qu’il n’y a aucun responsable à qui s’adresser. Petite excursion dans les arts et les mythes pour mieux cerner la différence entre la personne affirmée et sa réduction à quelque chose de vague, voire à l’état de chose.

Gérald Morin a cofondé à Sion la Fondation Fellini pour le cinéma et a réalisé en 2013 le documentaire Sur les Traces de Fellini. Il a été durant près de dix ans le rédacteur en chef du magazine CultureEnJeu.

lundi, 13 décembre 2021 16:59

Taizé, une recherche historique précieuse

Écrit par

La photo du livreProfesseure d’histoire contemporaine à l’Université de Modène et Reggio Emilia en Italie, Silvia Scatena nous livre une monumentale histoire de Taizé, depuis les origines jusqu’au concile des jeunes (1970-1974). S’appuyant sur des sources écrites, sur des archives et sur de nombreux témoignages recueillis auprès des frères anciens et d’autres personnes, l’historienne retrace avec beaucoup de précision la trajectoire de la communauté.

Les fausses couches tardives et les naissances d’un enfant en fin de vie ou déjà mort sont des expériences traumatisantes. Des efforts ont été entrepris en Suisse pour gérer de façon plus délicate et sensible les problèmes et conflits qui surgissent lors de ces circonstances. L’attribution à ces enfants d’un nom légal en fait partie.

Alberto Bondolfi est un théologien catholique, professeur honoraire de la Faculté de théologie protestante de Genève. Il a été membre de diverses associations et commissions d’éthique, dont le Comité national d’éthique dans le domaine de la médecine humaine.

Mariage civile, signature des registres par le temoin © Sebastien Desarmaux/GodongDepuis 1988, la question du changement de nom -ou pas- des fiancés au moment de leur mariage et du nom de naissance que recevront leurs futurs enfants fait objet de débats à Berne. La dernière réforme du Code civil en 2013 a été suivie d’une nouvelle initiative parlementaire, sur laquelle la Commission juridique du National planche encore. Pourquoi tant de lenteurs, de difficultés à trouver une formule rassembleuse, claire et si possible simple? Parce que les questions qui se jouent autour du nom reflètent à la fois celles des identités personnelles et des valeurs d’une société, et qu’elles sont donc éminemment émotionnelles.

Page 3 sur 39