Diffusé sur internet depuis janvier, The Face of God - The Orthodox Church on Climate Change est un documentaire produit par la confrérie orthodoxe de la Transfiguration, une organisation affiliée à l'Assemblée des évêques orthodoxes canoniques des États-Unis, et dont la devise est: «Proclamer la mission écologique de l'Église orthodoxe comme réconciliation de toutes choses en Christ». Sur le site dédié au film, on peut lire: «Depuis de nombreuses années, nous nous concentrons principalement sur le changement climatique mondial, car nous en sommes venus à réaliser que ce phénomène est la menace environnementale la plus dangereuse à laquelle nous sommes confrontés.»
Par son immensité et son positionnement entre l’Europe et l’Asie, la Russie n’a cessé d’attiser la curiosité et l’imagination des Occidentaux. Des célébrités littéraires, notamment françaises, à l’instar de Mme de Staël, Diderot, Joseph de Maistre, Balzac, Dumas et d’autres voyageurs moins connus, ont laissé leur témoignage souvent pittoresque de cette expérience.[1] Des voyageurs qui se muent volontiers en enquêteurs espérant lever un coin du voile.
Avec la pandémie, les gens du voyage se retrouvent comme bloqués dans leurs quartiers d’hiver. Grâce aux beaux jours qui reviennent, ils se déplacent en Suisse et espèrent franchir les frontières sous peu. Pour l’heure, leurs itinérances se font, du moins pour certains d’entre eux, aussi en musique. Rencontre.
choisir, dans son numéro d'avril, Hautes Fréquence, le 21 mars, et le Festival Histoire et Cité, du 24 au 29 mars 2021, se font partenaires et s’attèlent ensemble à la thématique du voyage, le temps d'une édition ou d'une émission.
Lilit Martirosyan a été la première trans à prendre la parole -ou plutôt à s'en emparer- au Parlement arménien, l'an dernier. Elle a ainsi provoqué un scandale dans ce petit pays du Caucase, où les questions LGBT sont vues comme un affront aux valeurs nationales. Le journaliste Harald Maass et le photographe Didier Ruef nous emmènent à la découverte du monde doux-amer des transsexuels, dans une région peut encline à accepter la différence. Bien que l'homosexualité soit légale en Arménie depuis 2003, les personnes LGBT y font toujours l’objet de fortes discriminations.
La question des droits des LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transsexuels) interpelle des membres de l'Ordre des jésuites, à l'image de l'américain James Martin sj qui plaide en leur faveur (voir plus à la fin de ce reportage).
Quel est le rôle des victimes dans le processus de réconciliation? Le jésuite allemand Martin Maier sj -qui se trouvait au Salvador en 1989 lors de l'assassinat de six jésuites et de deux laïques- part de son expérience pour dresser plusieurs constats: le pardon et le réconciliation ne peuvent se faire sans le souvenir et sans se souvenir des victimes; le souvenir est intimement lié au récit des souffrances du passé; la réconciliation et le pardon présupposent la vérité et la justice; le pardon et la réconciliation sont une offre faite par les victimes à leurs bourreaux; on ne peut atteindre la réconciliation que lorsqu’on a demandé pardon; les peuples crucifiés sont source de lumière, de salut et de pardon; ceci dans une perspective spirituelle ignacienne.
«Il faut que l’édifice à venir ait la grandeur des monuments antiques, qu’il défie le temps et l’oubli et constitue un lieu de méditation et de repos où les générations futures rendront honneur à ceux qui leur ont légué une Espagne meilleure. À ce but répond le choix d’un lieu retiré où s’édifiera un temple grandiose à nos morts, de sorte que l’on puisse prier des siècles durant ceux qui sont tombés sur le chemin de Dieu et de la Patrie.»
(Général Franco)
On ne les voyait plus, mais elle agitent le débat public depuis le printemps 2020 sous l’action des mouvements féministes, anticolonialistes ou antiracistes. Statues et plaques de rues, ces lieux de célébration ou outils de la contestation, questionnent notre relation au passé et à l’espace public. Un voyage dans une histoire bien présente dans nos villes, auprès de deux spécialistes genevois.
Le jeu contribue de manière cruciale au développement de l'enfant. Or cette idée ne s'est imposée que récemment et n'est probablement pas universellement acceptée. Car le jeu ne répond pas à des besoins primaires (nourriture, sécurité). Ainsi un des paradoxes du jeu est qu'il est marginalement abordé par les théories pédagogiques ou psychologiques, écrivaient en 2008 dans la revue Jean Retschitzki et Caroline Wicht, respectivement professeur et assistante au Département de psychologie de l’Université de Fribourg. La chose semble évoluer. Des recherches impliquant cinq classes de 2e Harmos en Valais, soit 79 enfants de 5 à 6 ans, ont mis en évidence les effets positifs de cet outil pédagogique.
La vision déiste de l’État a un long passé derrière elle, tandis que celle de la laïcité n'a à son actif qu'une histoire bien courte encore. Dans l’Antiquité déjà, croyants, athées et agnostiques voyaient leurs choix acceptés que dans la mesure où ils respectaient le culte des ancêtres et les règles de la Polis ou de l’Urbs. Les Romains cependant, qui avaient leurs propres dieux, laissaient les peuples occupés et assujettis libres de célébrer leurs croyances dans la mesure où celles-ci ne troublaient pas l’ordre public. Plus tard, au début de notre ère, deux des trois religions monothéistes ont imposé leurs pensées théologiques, le christianisme pendant 14 siècles et l’islam pendant 12 siècles.
Certains voient dans la Covid-19 la main de Dieu. Mais pourquoi, dans une situation émotionnelle majeure, faire référence à l’Invisible, à l’Inatteignable? Lors des «cas de force majeur», les anglo-saxons utilisent l’appellation Act of God (le fait de Dieu).
Quand l’être humain utilise «Dieu» à toutes les sauces, selon ses besoins, ses désirs ou ses peurs. Un article de Gérald Morin, paru initialement dans le numéro de juillet de CultureEnJeu.
«La complexité inextricable des causes et des effets n’est maîtrisable par personne.
Le hasard vient nécessairement contrecarrer les projets les mieux établis.»
Friedrich Dürrenmatt
L’Université de Genève a mené une recherche sociologique sur la situation des plus vulnérables dans le canton, face aux conséquences socio-économiques de la crise sanitaire. Il se confirme, de façon dûment chiffrée, que le semi-confinement a fortement affecté les besoins vitaux de cette frange de population et que la page n’est pas tournée… L’étude menée par le professeur Jean-Michel Bonvin et son équipe dévoile en outre quelques constats moins attendus.
Quant on évoque Saint-Ursanne en Suisse, l'esprit vagabonde immédiatement vers cette commune jurassienne et ses trésors architecturaux dont sa collégiale, ses trois magnifiques portes (Saint-Paul à l'ouest, Saint-Pierre à l'est et Saint-Jean au sud) ainsi que son pont sur le Doubs dédié à St-Jean de Népomucène. La troisième ville historique du canton du Jura doit pourtant son nom à un ermite d'origine irlandais mort en 620. Les Ursiniens.nes célèbrent donc cette année son jubilé.
Mais qui était Ursanne?