«L'année 2020, marquée par la pandémie de Covid-19, aura été une année particulièrement négative pour les droits fondamentaux en Inde. De manière systématique et brutale, les droits légitimes des personnes ont été réprimés et niés. Les principales victimes ont été les pauvres et les marginalisés, les adivasis et les dalits, des femmes et des enfants, les travailleurs vulnérables. De plus, les défenseurs des droits fondamentaux qui ont critiqué le gouvernement, invoquant la défense de la Constitution et de la démocratie, ont fait l'objet de mesures qui ont le goût de la vengeance.» C'est ce qu'a affirmé à l'agence Fides le Père jésuite Cedrik Prakash.
Le phénomène historique de l'islam politique, qui voulait constituer un appel à proclamer son appartenance propre à l'islam et à réveiller la foi islamique dans les cœurs des personnes en adhérant aux valeurs islamiques et à la morale la plus noble, «s'est révélé un authentique désastre», se transformant en «un cauchemar qui trouble non seulement la communauté islamique mondiale mais le monde entier». Ce jugement net, aux tons définitifs, a été prononcé par le cheikh Shawki Ibrahim Abdel-Karim Allam, Grand mufti de la République arabe d’Égypte.
C'est donc non pour l'initiative pour des entreprises responsables votée ce weekend en Suisse. Cet échec entraîne l’entrée en vigueur du contre-projet du Parlement qui ne fait aucune mention d’une responsabilité à assumer. La balle est dans le camp des entreprises, qui doivent prouver qu'elles peuvent agir, sans contrainte, de manière socialement et écologiquement responsable à l’étranger. Comme le montre un petit livre des chercheurs suisses Ellen Hertz et Yvan Schulz, Entreprises et droits humains. Les limites de la bonne volonté, ce n'est pas gagné... On attend des actes!
La corrélation entre la concentration élevée en particules fines et la gravité des vagues de grippe est bien connue des épidémiologistes. Une équipe interdisciplinaire suisse a «cherché à savoir si un tel lien existait également avec la virulence de la maladie de la COVID-19», indique Mario Rohrer, chercheur à l’Institut des sciences de l’environnement de l’UNIGE et directeur de Meteodat. Leurs résultats, publiés dans la revue Earth Systems and Environment, suggèrent que oui.
À la suite des Églises catholiques et réformées de Suisse qui, dans une prise de position commune, ont annoncé leur soutien à l’Initiative pour des entreprises responsables, l’équipe rédactionnelle de choisir et son directeur Pierre Emonet sj invitent chacun et chacune à se renseigner et à voter oui le 29 novembre 2020. En cas d’acceptation de l’initiative, notre pays dans la droite ligne de sa tradition humanitaire initiée par l'homme d'affaire Henri Dunant, comptera parmi les États précurseurs en termes d’avancées juridiques vers plus de justice social.
Pour les personnes qui risquent la peine de mort, une bonne avocate ou un bon avocat peut sauver des vies. Cette année, la campagne de la Journée mondiale contre la peine de mort (10 octobre 2020) est donc consacrée au droit à une défense efficace à tous les stades du procès, et même après. L'ACAT-Suisse se joint à la campagne et adresse un appel urgent à Alexandre Loukachenko, président du Bélarus.
La Fédération des Églises protestantes de Suisse (FEPS) a été fondée il y a 100 ans, le 7 septembre 1920. Au XIXe siècle, les différentes Églises réformées de Suisse prirent conscience qu’elles devaient renforcer leur rayonnement au plan national, dans le jeune État fédéral suisse. La nécessité d’un rapprochement se fit encore plus évidente face aux détresses provoquées par la Première Guerre mondiale. Cependant, c’est de l’étranger, des États-Unis plus précisément, qu'est venue l’impulsion déterminante.
L’Observatoire d’Al-Azhar pour la lutte contre l’extrémisme (AOFCE), au Caire, a exprimé le 2 septembre 2020 son «rejet total et sa ferme condamnation» de la décision du magazine satirique français Charlie Hebdo de republier des caricatures «offensantes» du prophète Mahomet à l’occasion du procès des attentats djihadistes de janvier 2015 en France.
Cette institution islamique sunnite, inaugurée en 2015, s’adresse aux pays du monde entier en douze langues «afin de combattre les pensées extrémistes et de corriger les concepts erronés sur l’islam, ainsi que de contrer les prétentions des groupes terroristes à attirer les jeunes».
Les explosions survenues le 4 août 2020 dans le port de Beyrouth ont frappé un pays déjà au bord de l'effondrement économique et social, et cela en pleine pandémie de coronavirus. Cet article se base sur des informations données par l'agence cath.ch, notamment par le journaliste Jacques Berset, et sur le témoignage du jésuite libanais Michel Nader sj, présent sur les lieux au moment des faits, qui donne des nouvelles de la communauté jésuite de Beyrouth (voir la fin de l'article).
À l’ombre de notre dernière édition consacrée au bonheur (choisir 696), nous vous invitons à (re)découvrir nos articles de l’été 2013. choisir y célébrait tous ces moments heureux, ces états de grâce, qui parsèment nos vies. Alors prévôt de la cathédrale de Fribourg, le chanoine Claude Ducarroz, candidat 2020 du prix Good news de l’Église catholique (un prix que choisir a remporté en 2014) lançait La vie est belle. Quoique!
Aux États-Unis, les mouvements de manifestations et de colère contre le racisme, qui ont suivi le meurtre par asphyxie de George Floyd, un afro-américain, le 25 mai 2020 par un policier, se poursuivent mais plus calmement. Le spectre de l'usage de la violence par le gouvernement fédéral semble lui aussi s'éloigner. Le chef du Pentagone Mark Esper a déclaré mercredi être opposé au déploiement de forces armées américaines pour des opérations de maintien de l'ordre dans les villes américaines.
Pour sa part, le frère de George Floyd a appelé au calme les manifestants, déclarant que la colère devait être canalisée vers une action civile non violente, dans la tradition du mouvement initié par Martin Luther King.
Le magazine islamiste turc pro-Erdogan Gerçek Hayat (La vrai vie) a accusé les dirigeants des minorités religieuses -notamment le patriarche œcuménique Bartholomée- et d’autres personnes en Turquie de s’associer à l’imam turc vivant en exil aux États-Unis, Fethullah Gülen. Ce dernier est dénoncé par le gouvernement turc actuel comme étant l’instigateur d’une sanglante tentative de coup d’état en Turquie en 2016. L’article accuse des membres de la minorité grecque, dont le patriarche Bartholomée, d’avoir aidé Fethulah Gülen à organiser le coup d’État en Turquie contre Recep Tayyip Erdogan en juillet 2016.