Comment croire aux anges, ces êtres de lumière, dans une ère davantage tournée vers la science et ses preuves que vers la foi et ses croyances ? Lars Klawonn répond en s’appuyant sur l’enquête du journaliste Pierre Jovanovic qui fait suite à une expérience personnelle troublante[1].
La dernière place... Quelle est-elle ? Jerry Ryan partage avec nous une expérience spirituelle de toute une vie. C’est de la faille dans la roche que surgit la lumière. Ou comment notre fragilité peut se révéler un cadeau pour les autres...
Dans le cadre de la Semaine de réflexion sur l’actualité de la vocation monastique ou religieuse, organisée à Taizé en juillet 2015, le Père Adolfo Nicolàs, supérieur général de la Compagnie de Jésus, est intervenu pour souligner comment saint Ignace peut contribuer aujourd’hui encore à la compréhension intérieure du christianisme, tout particulièrement en Asie.
Féru de culture asiatique, le Père Nicolàs a séjourné à partir de 1964 en Asie (Japon, Philippines), d’abord comme étudiant, puis comme prêtre et enseignant, avant de devenir supérieur provincial des jésuites du Japon jusqu’en 1999, puis modérateur de la conférence des Provinciaux jésuites d’Asie orientale et d’Océanie. C’est dire s’il connaît ce continent et si sa réflexion est pointue.
Le chemin de construction intérieure et de foi emprunte divers visages. Pour Michel Gentil, ce fut dès son jeune âge celui de la montagne. Celle-ci s'est imposée à lui comme une nécessité, un don, qui ne cesse de l'émerveiller et de l'emplir de reconnaissance. Témoignage.
Le Père Gabioud a exercé son ministère d'abord comme aumônier au Collège de Champittet, puis à l'Hospice du Grand-St-Bernard. La profession de guide de montagne l'a aidé et accompagné dans sa façon d'être prêtre, témoigne-t-il. Elle lui a appris à demeurer bien incarné, à coller à la réalité humaine.
En 2002, pour l'Année de la montagne décrétée par les Nations-Unies, et alors qu'il était conseiller du Secrétaire général de l'ONU pour le sport au service du développement et de la paix, Adolf Ogi partagea son expérience des sommets lors d'une célébration religieuse.[1] Avec cette certitude : les montagnes nous incitent à vivre en nous interrogeant.
Dans le monde professionnel, on fait de plus en plus appel à la spiritualité. Mais est-ce pertinent ? Ne risque-t-on pas la récupération économique d'une aspiration humaine fondamentale ? Jean-Claude Huot, aumônier dans le monde du travail, s'interroge.
Il y a 100 ans, le 15 janvier 1914, naissait Esther Hillesum (dite Etty) à Hilversum, aux Pays-Bas. Dès la première publication de son journal (1941- 1943), en 1981,[1] Etty est devenue une source d'inspiration pour nos contemporains. Pour quelles raisons le journal intime de cette jeune femme juive, exterminée par les nazis à Auschwitz en 1943, touche-t-il tant les cœurs ? Et pourquoi attire-t-il l'attention de certains jésuites ?[2]
« L'argent nuit grandement à votre identité. » Jamais on ne verra cette phrase sur des billets de banque. Pourtant une telle mise en garde se justifierait, car l'argent peut faire tourner les têtes et fragiliser les liens. La tradition, du reste, s'est toujours méfiée de la richesse, se montrant même très dure envers les possédants.
Les lettres pastorales de Paul contiennent de véritables perles. Ainsi pour la première épître à Timothée, qui explique au chapitre 6 pourquoi l'argent et la richesse, deux termes équivalents dans ce contexte, sont dangereux. Que dit l'apôtre des païens qui vise, d'une part, « ceux qui veulent amasser des richesses » (v. 9) et, de l'autre, les « riches de ce monde » (v. 17) ? Que l'assoiffé de biens tombe « dans une foule de convoitises insensées et funestes » et que le nanti risque de « juger de haut » et de « placer sa confiance en des richesses précaires ». Autrement dit, la personne court à sa perte, soit parce que son désir est pris dans un piège, soit parce qu'elle fait fausse route en ayant une trop haute idée d'elle-même et de la sécurité procurée par l'avoir.
A une époque où tout va toujours plus vite et où les individus se projettent à l'extérieur, dans des mondes numériques, la méditation répond à un besoin profond de retrouver ce « ciel intérieur » dont parle le poète Franciscain Angélus Silesius : « Où cours-tu, ne sais-tu pas que le ciel est en toi ? » Communément apparentée à la tradition orientale, la méditation trouve aussi source en Occident.
La délégation suisse romande aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) de Rio a été marquée par une forte présence de jeunes valaisans. Pierre Pistoletti a recueilli les témoignages de deux d'entre eux.