Dans l’Italie de Matteo Salvini, où les ports se ferment aux bateaux qui récupèrent les migrants en mer, il existe une équipe de football qui offre aux réfugiés arrivés d’Afrique une autre perspective: le rêve de pouvoir frapper dans un ballon en compagnie d’autres jeunes qui ont vécu les mêmes tragédies, risqué leur vie non seulement sur des embarcations précaires, mais aussi dans les camps de détention en Libye. L’équipe qui a pour nom Africa Academy Calcio a vu le jour il y a deux ans à Livourne -une ville toscane qui s’est développée et a prospéré depuis le XVIe siècle grâce à l’afflux de marchands et de réfugiés venus du pourtour méditerranéen- avec le soutien de diverses associations et centres d’accueil de la région.
Supplément du magazine de la Coop, Barbecue, sous-titré L’art de la grillade (mai 2019), s’est fait épingler sur les réseaux sociaux -gardiens anonymes de la morale contemporaine- pour stéréotype sexiste. «Dans la catégorie pub débile, c'est vrai que les pubs estivales pour barbecue et autre brochette de viande sont bien placées», note un internaute. «Vu dans le magazine Barbecue: viande pour le "sexe fort"/légumes et fruits pour les "amies" qui "discutent"....?? On nous prend vraiment pour des quiches!?!! #sexismeordinaire #nomorecliché», ajoute une autre.
Quand on a vingt ans au XXIe siècle, rêve-t-on encore de faire le tour du monde? Assurément. Mais comment ignorer que notre planète souffre de ce tourisme de masse? Le low cost aérien a fait du bien au porte-monnaie familial, mais à quel prix écologique? Deux étudiants se sont prêtés au jeu du discernement sur ce qui prime entre leur envie de dépaysement et le besoin de s’enraciner dans des pratiques équitables.
Antoine Droux est le producteur de Médialogues, une émission qui explore, décortique et observe le fonctionnement et le contenu des médias, diffusée les samedis, de 9h à 10h, sur La 1ère.
What the fake? Inspiré de l’expression anglo-saxonne what the fuck, ce titre a été choisi par la RTS en 2018 pour un jeu en ligne. Objectif? Montrer à quel point on peut se faire tromper par les informations disponibles en quelques clics. Partagées des centaines de milliers de fois, commentées à la folie, ces nouvelles délibérément fausses peuvent désormais déstabiliser un pays, faire vaciller une économie, ruiner des vies.
Max Lovey, doctorant en science politique, a écrit un mémoire en 2017 pour l’Université de Genève sur les rapports au travail selon les générations, intitulé Le sens au travail: une étude sociologique intergénérationnelle.
Beaucoup a été dit sur la relation au travail des jeunes générations qui seraient plus attachées que les anciennes à la notion d’épanouissement personnel et ne se retrouveraient pas dans les structures actuelles du marché de l’emploi. Une étude genevoise relativise cette analyse. Différences, certes il y a, mais pas pour les raisons avancées.
Jean-Nicolas Moreau (Nanterre, fondateur et président honoraire du cabinet Res-EuroConseil[1]) enseigne à l’Université Paris-Dauphine. Il est membre du Conseil d’orientation des conditions de travail auprès du ministre du Travail français et de l’Association internationale pour l’enseignement social chrétien.
Les risques psychosociaux individuels -stress, dépressions, burn-out, harcèlements, absentéisme, suicides- ont pris la place des débrayages et autres formes « de cession collective du travail ». En cause, l’élévation au rang de Vérité des modèles procéduraux, scientistes et fermés, de gouvernance des entreprises. L’obligation de conformité à la règle étouffe la singularité et met les employés en position de dissonance…
Son livre Une rose et un balai[1] en a surpris plus d’un. Un balayeur qui se dit heureux et qui l’écrit haut et fort, avec humour et poésie, forcément ça interpelle. Marié et père de sept enfants, le Fribourgeois Michel Simonet a opté pour un travail humble, peu rémunéré, mais offrant une plus grande liberté à ses yeux. Un travail assumé dans un esprit évangélique.
Ancien secrétaire de la Commission Justice et Paix suisse, Jean-Claude Huot a travaillé à la Déclaration de Berne (aujourd’hui Public Eye), avant de s’engager dans l’Action de Carême. Depuis 2013, il œuvre en qualité d’assistant pastoral pour le Monde du travail (VD).
Un paysan m’expliquait récemment: «Dans un monde globalisé, il y aura toujours quelque part quelqu’un qui pourra vendre moins cher que moi et quelqu’un qui fera de l’argent avec cette différence de prix.» Cette concurrence à l’échelle mondiale fait aussi des dégâts considérables sur le marché du travail local.
Dominique von Burg (président du Conseil suisse de la presse) a travaillé pour la Télévision suisse romande, notamment pour Temps présent, Droit de cité et le Téléjournal. Il a été rédacteur en chef de la Tribune de Genève de 2000 à 2006.
Le panorama médiatique a subi les bouleversements que l’on sait. Les sites d’information ou de propagande se multiplient sur la toile. Les journalistes eux-mêmes ne doivent plus se soumettre à un contrôle rédactionnel quand ils s’expriment sur un blog, sur Twitter, Facebook ou autres. Une évolution qui a mené le Conseil suisse de la presse a élargir le champ déontologique de la profession.
Avec 10 milliards d’habitants à l’horizon 2050, la Terre ne suffira probablement plus à nourrir l’humanité. Avons-nous seulement conscience de l’importance des mers et des océans qui occupent 70% de la surface du globe?
Au cœur de l’hiver, la notion d’un toit pour s’abriter revêt une importance évidente, même si le besoin d’avoir un chez soi dépasse les considérations saisonnières. Face à la hausse constante des personnes en situation précaire que constatent les associations œuvrant aux côtés des autorités compétentes, il serait souhaitable qu’une coordination des actions s’organise à Genève, tout comme une évaluation chiffrée du nombre de SDF et des personnes en attente d’un logement décent.
Pour la souveraineté alimentaire et celle dite Pour des aliments équitables. Ces deux textes du syndicat paysan Uniterre et du parti des Verts poursuivent des buts analogues (santé, écologie, bien être animal) et visent un changement de la politique agricole au Nord comme au Sud. Les œuvres d’entraide, notamment chrétiennes, militent également activement pour ces deux initiatives.
Le peuple suisse est appelé à voter le 23 septembre sur deux initiatives populaires liées au contenu de notre assiette: