José Antonio Pagola, Jésus. Approche historique, Paris, Cerf 2012, 544 p.
Michel Legrain, Un missionnaire français au cœur de la colonisation, t. 1 et t. 2, Paris, Harmattan 2012, 394 p. et 382 p.
Polina Jerebtsova, Le Journal de Polina. Dédié aux dirigeants de la Russie d'aujourd'hui, Paris, Books Editions/France Culture 2013, 560 p.
Myriam Vaucher, Dominique Bourdin, Marcel Durrer et Olivier Revaz (éd.), Foi de cannibale ! La dévoration, entre religion et psychanalyse, Genève, Labor et Fides 2012, 400 p.
Didier Rance, John Bradburne, vagabond de Dieu, Paris, Salvator 2012, 512 p.
Daniel Marguerat, Un admirable christianisme. Relire les Actes des apôtres
Daniel Marguerat, Dieu et l’argent. Une parole à oser
Yvan Bourquin, Quel Dieu pour tant de souffrance ? Lettre aux blessés de la vie
collection « Parole en liberté », Bière, Cabédita 2013, respectivement 96 p., 93 p. et 94 p.
Andrew Linzey, (dir.) : Le lien. Violences sur les animaux et les humains, Strasbourg, One Voice 2011, 440 p.
Paolo Dall’Oglio, avec la collaboration d’Eglantine Gabaix-Hialé
La rage et la lumière. Un prêtre dans la révolution syrienne
Paris, Atelier 2013, 200 p.
Frère Roger de Taizé, A la joie je t’invite. Fragments inédits, 1940-1963, Taizé, Presses de Taizé 2012, 240 p.
C’est avec une certaine retenue que j’entreprends de vous présenter ces fragments inédits. Tout est si brillant, si humble, si intime dans ce livre, que tenter d’en résumer le contenu me paraît impossible. Ces dits fragments
« d’ouvrage esquissé » et de « notes inachevées » nous font entrer dans le monde intérieur du fondateur de Taizé.
Il se souvient de son adolescence, qu’il a consumée dans une recherche incessante, voulant boire à toutes les sources pour étancher sa soif, soupirant parfois après la mort qui lui paraissait plus attirante que la vie. Et un jour, il s’entend appelé par le Christ : « Toi, suis-moi. » Il pressent cet appel dans une voie toute neuve, mais hésite... préférant les chemins tracés.
Timothy Snyders, Terres de sang. L’Europe entre Hitler, et Staline, Paris, Gallimard 2012, 720 p.
Il y a trois genres de livres : ceux qui nous font dresser les cheveux sur la tête, ceux qui nous font pleurer, ceux qui nous éclairent. Ces trois genres convergent dans l’extraordinaire ouvrage de Timothy Snyders, Bloodlands (2010), dont la traduction en français est parue récemment.
Nos cheveux se dressent sur la tête en raison des chiffres solides que donne cet auteur sur les massacres qui ont eu lieu de 1933 à 1945, entre Varsovie et Moscou, Kiev et Leningrad : 14 millions de morts dans la population civile et parmi les prisonniers de guerre, sans compter les victimes de la Deuxième Guerre mondiale.