Michel Maxime Egger (éd.)
L’Être caché du cœur
Voies de la contemplation
traduction de Jacques Touraille
Genève, Labor et Fides 2020, 240 p.
«Un chemin de réalisation spirituelle, avec des pratiques de transformation personnelle, une tradition maître-disciple vivante et une approche fondée avant tout sur l’expérience. Voilà ce que recherchent nombre de personnes en quête de sagesse et de transcendance»,
Jean-Yves Leloup
Métanoïa
Une révolution silencieuse
Paris, Albin Michel 2020, 176 p.
Êtes-vous sujets à des pulsions de gourmandise/boulimie ou de pathologie orale, d’avarice ou pathologie anale, de fornication ou obsession sexuelle, de colère, de dépression/tristesse, de pulsion de mort, d’inflation de l’ego? Rien de nouveau sous le soleil!
Isabelle Priaulet
Penser les fondements philosophiques de la conversion écologique
Pour une écologie de la résonance
Genève, Labor et Fides 2020, 608 p.
Les chrétiens «ont besoin d’une conversion écologique», même le pape le reconnaît (Laudato si’, § 217). Mais ils ont un problème: pour le dire en deux mots, leur tradition ne valorise ni le corps ni la nature. Un énorme travail de pensée est donc nécessaire pour qu’ils puissent s’engager sur la nouvelle voie. C’est là l’immense mérite du savant travail -une thèse de doctorat- d’Isabelle Priaulet: nous permettre de comprendre ce qui est en jeu dans la transformation du rapport à la nature.
François Xavier Amherdt
Ce que la Bible dit sur … le sport
Bruyères-le-Châtel, Nouvelle Cité 2020, 128 p.
La Bible parle-t-elle du sport? La question interpelle l’auteur, bibliste chevronné et sportif dans l’âme, arbitre de tant de compétitions. Il souligne avec beaucoup d’enthousiasme les bienfaits du sport dans la vie personnelle, dans la vie d’un pays ou dans l’éducation des jeunes, mais il pointe également les dérives éthiques qui le caractérisent (violence, pouvoir de l’argent, racisme, nationalisme, dopage…), au point de se demander: «Pourquoi donc le sport est-il devenu la religion universelle au XXIe siècle?»
James D. Tabor
Marie
De son enfance juive à la fondation du christianisme
traduction par Cécile Dutheil de la Rochère et Nathalie Gouyé-Guilbert
Paris, Flammarion 2020, 384 p.
James D. Tabor dirige le Département des études religieuses de l’Université de Caroline du Nord aux États-Unis, où il enseigne le judaïsme ancien et les débuts du christianisme. Archéologue, il a participé à plusieurs fouilles, notamment sur le site de Sepphoris, ville proche de Nazareth, ainsi qu’à Jérusalem sur le mont Sion.
Thomas Jauffret
Aime, prie et travaille
Paris, Salvator 2021, 192 p.
Qui pourrait penser que sous ce titre plongé dans l’eau bénite se cache la réflexion d’un financier chrétien?
Maryvonne Nicolet-Gognalons
Éric Fuchs l’éveilleur
Genève, Slatkine 2021, 112 p.
Dans le style incisif qu’on lui connaît, la biographe aux nombreux ouvrages dresse un portrait légèrement hagiographique des riches facettes d’Éric Fuchs, l’un des premiers éthiciens chrétiens à s’être coltiné avec les bouleversements moraux de notre temps.
Le Grand Meaulnes, ce livre qui enchanta les jeunes années de générations de lecteurs, est sorti en Pléiade avec une préface et un appareil critique de Philippe Berthier le stendhalien qui est, peut-être à l’heure qu’il est, l’œil le plus aiguisé ouvert sur ces grandes affaires de l’âme et des lettres qui au fond n’ont jamais remué que quelques happy few. Mais comme dit l’Évangile, il sera donné à ceux qui ont et ôté à ceux qui n’ont pas même ce qu’ils croient avoir.
Alain Fournier
Le Grand Meaulnes
suivi de Choix de lettres, de documents et d’esquisses
édition établie par Philippe Berthier
Paris, Pléiade n° 646, Gallimard 2020, 640 p.
Stéphane Lavignotte
André Dumas
Habiter la vie
Genève, Labor et Fides 2020, 368 p.
«Je me situe à la lisière de la Parole et de la Vie», disait André Dumas (1918-1996). Ce livre est un commentaire de cette remarque qui pourrait résumer l’œuvre et l’action de cet éthicien trop oublié aujourd’hui, alors qu’il a guidé la pensée protestante dans les années 1960-1980 surtout. La thèse de Stéphane Lavignotte vient donc à son heure.
Karl Barth
Mozart
Genève, Labor et Fides 2020, 64 p.
En 1956, pour fêter les 200 ans de la naissance de Mozart, le théologien Karl Barth (1886-1968), connu pour s’être impliqué dans des combats politiques, notamment à l’époque de l’Allemagne nazie, a proposé trois essais sur la musique de Mozart, repris ici par Labor et Fides.
George et Weedon Grossmith
Journal d’un homme sans importance
Traduction de Gérard Joulié
Paris, Noir sur Blanc 2019, 224 p.
Paris, Poche 2021, 240 p.
Ce Journal d’un homme sans importance est un livre d’humour inattendu pour une chronique familiale de la vie d’une banlieue anglaise. Mr Charles Pooter, employé modèle de la City, respectueux des convenances et de l’ordre social, narre par le menu les petits faits de son quotidien.
Gilberte Favre
Un itinéraire avec Rimbaud
Suivi de Lettre à Philippe Rahmy
Vevey, L’Aire 2020, 184 p.
Gilberte Favre, journaliste et écrivaine, nous livre ce recueil de souvenirs et de mots, cueillis à la faveur du hasard et de la fulgurance des éclats de sa mémoire. Au fil des paragraphes, à plus de 70 ans, l’auteure est toujours aussi émerveillée par l’irruption du beau dans un vers de Rimbaud, qui guide l’ordonnance de ces petits chapitres, s’égrenant comme fleurs de pissenlits qu’on souffle au vent. Le poète l’accompagne depuis 1967 lorsque, à la citadelle d’Erbil dans le Kurdistan irakien, elle découvre le Centre culturel Arthur Rimbaud.